Pablo Longoria a prévenu tous les clubs européens. Leonardo Balerdi ne quittera pas l'OM pour une somme inférieure à 40-50 millions d'euros. Un beau pactole que les Phocéens doivent refuser quoi qu'il arrive selon un ancien du club.
Les 21 buts de Mason Greenwood en Ligue 1 n'ont pas suffi à faire de l'Anglais la star marseillaise du mercato. L'ancien joueur de Manchester United s'est fait voler la vedette par Leonardo Balerdi. Le défenseur central argentin de l'
OM est ardemment convoité en Europe, surtout en Italie. La Juventus d'Igor Tudor veut notamment en faire son patron de la défense. Pablo Longoria bloque Balerdi pour le moment mais le président phocéen a quand même ouvert la porte à une vente. Celle-ci sera possible pour un montant élevé : 40 à 50 millions d'euros minimum.
L'OM doit conserver Balerdi à tout prix
Une belle somme qui se refuse difficilement pour un club comme l'Olympique de Marseille. Elle pourrait offrir plusieurs renforts malgré la perte d'un cadre. Cependant, Jean-Charles de Bono se moque de cet argent. L'ancien joueur de l'OM est catégorique : Leonardo Balerdi ne doit pas quitter Marseille cet été. Sur le site Football Club de Marseille, il a expliqué que l'Argentin était indispensable au projet sportif sur le long terme. Le laisser partir ferait figure de coup d'arrêt dans la progression olympienne connue depuis l'arrivée de Roberto de Zerbi.
« Pas cette saison. Si tu analyses la situation, il s’agit plutôt d’une anticipation à plus long terme. Balerdi, par exemple, a atteint un niveau digne d’un international argentin de Ligue 1. À mon avis, il faut le conserver encore une ou deux saisons. Ce n’est pas suffisant de faire grandir les joueurs ; lorsqu’ils atteignent leur maturité, les laisser partir juste au moment où l’on va disputer la Ligue des Champions, ce n’est pas la bonne stratégie. […] Pour continuer à progresser, il a besoin de s’exprimer en C1, aux côtés de joueurs talentueux. Cela permettra de renforcer l’équipe, notamment en défense », a t-il indiqué. Un discours ambitieux alors que des clubs plus puissants que l'OM peinent à garder leurs pépites un ou deux ans de plus avec la configuration actuelle du marché.