L’OM a totalement raté sa première journée de Ligue 1, ce vendredi à Rennes (0-1). Battus, les Olympiens se sont en plus offerts un après-match animé, avec de grosses tensions dans le vestiaire.
Après un mercato emballant et une préparation estivale aboutie,
l’Olympique de Marseille ne s’imaginait pas en crise dès la première journée de Ligue 1. Le terme est sans doute un peu fort, mais le ciel s’est tout de même sérieusement obscurci au-dessus du club phocéen. Battu à Rennes, l’OM s’est en plus offert un après-match électrique. Cadres qui haussent le ton, altercation entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot, intervention de Roberto De Zerbi au côté de Mehdi Benatia, la saison débute à peine que la tension est déjà à son maximum.
Sur la Chaîne L’Equipe, le consultant Ludovic Obraniak a évoqué le début de saison chaotique de l’OM et selon lui, Roberto De Zerbi en est le principal responsable. « Je trouve que Roberto De Zerbi est un peu responsable de ce marasme. Il a bousculé un peu les choses, beaucoup de choses se sont passées, il y avait des automatismes, et un onze s’était créé. Kondogbia, il ne joue pas les premiers matches, et là tu le bascules titulaires… Tu bouscules toute la hiérarchie… Je trouve qu’il a tendu un peu tout le monde » estime l’ancien joueur de Lille avant de poursuivre.
L'OM inquiète déjà Ludovic Obraniak
« Je trouve que c’est plutôt alarmant. Ça arrive trop tôt, que tout le monde se monte sur la tête. Ce qui est un peu gênant c’est que tout ça sorte très tôt, que l’altercation sorte déjà » analyse Ludovic Obraniak, assez circonspect de voir l’OM se mettre déjà le feu après une défaite en ouverture de la saison contre Rennes. Une réaction marseillaise sera attendue ce samedi au Vélodrome face au Paris FC, également battu en ouverture de la saison sur la pelouse d’Angers ce week-end. Un match déjà crucial pour éviter à Marseille de sombrer dans une crise inattendue après une intersaison plutôt bien gérée, symbolisée par la stabilité retrouvée au club avec un entraîneur qui rempile pour une deuxième année de suite, ce qui n’était plus arrivé depuis plus de cinq ans.