Malgré la crise des droits TV qui a frappé de plein fouet le football français, plusieurs pensionnaires de Ligue 1 ne semblent pas pâtir des difficultés rencontrées par d'autres. C'est notamment le cas de Strasbourg, du Paris FC et de l'Olympique de Marseille.
D'années en années, il est de plus en plus difficile pour les clubs français de recruter à perte. Avec la crise profonde que traverse le football français depuis le fiasco Mediapro, de nombreuses écuries de l'Hexagone doivent faire très attention à leurs dépenses pour éviter de connaître la même destinée que les Girondins de Bordeaux et d'autres clubs durement touchés. Forcément, ce mercato estival 2025 n'est pas un immense marché à l'intérieur duquel les clubs de
Ligue 1 se baladent sereinement. Seuls quelques-uns ont réussi à tirer leur épingle du jeu en dépensant - presque - sans compter.
Strasbourg, Paris et l'OM ont bien démarré
Si l'on s'en fie aux données Transfermarkt, les trois clubs les plus dépensiers de Ligue 1 depuis le début du mercato ne sont pas ceux qu'on a l'habitude de voir en haut de ce classement. En première position, le néo-riche RC Strasbourg. Sous l'égide de BlueCo, le consortium américain à qui appartient aussi Chelsea, les Alsaciens ont déjà dépensé 80 millions d'euros. Une somme colossale qui fait déjà de ce mercato estival 2025 le plus coûteux de l'histoire du club. Loin derrière, mais deuxième quand même : le Paris FC. Les promus, récemment passés sous le contrôle de la famille Arnault, ont quant à eux dépensé 35 millions d'euros. Un total qui les place justement l'Olympique de Marseille, qui ferme le podium avec 34 millions d'euros investis.
Malgré tout, ces données sont à mettre en perspective avec l'argent récupéré à travers des ventes pour contrebalancer. Les Strasbourgeois ont en parallèle vendu pour plus de 50 millions d'euros, soit une balance négative de 30 millions d'euros, tandis que les Franciliens n'ont rien vendu et ont donc une perte sèche de 35 millions d'euros. A contrario, l'OM a vendu pour plus que ce qu'il n'a dépensé, avec une balance positive de 13 millions d'euros (47 millions d'euros de vente).