La situation financière du football français inquiète à tous les étages. Ce lundi soir durant la cérémonie de remise des trophées de D1 Arkema, Jean Michel Aulas a indiqué ne pas être inquiet pour le futur du football féminin dans l’hexagone.
Le flegme de Jean Michel Aulas semble aller à l’encontre des observateurs ces dernières semaines. Le patron de la Ligue de football féminine (LFFP) s’attend à des rachats pour les sections féminines de D1 Arkema. L’ancien président de l’OL l’affirme à l’AFP, il n’est pas inquiet : « On n’est pas du tout inquiets par rapport au futur parce qu’on a préparé cette alternative et fait en sorte que si des clubs sont en difficulté, on puisse leur proposer la possibilité de faire rentrer un certain nombre de partenaires pour les aider. Des partenaires, en particulier étrangers, sont prêts à investir dans le football féminin. »
Les droits TV pénalisent tout le monde
🚨 Jean-Michel Aulas annonce que la finale de la Coupe de la Ligue féminine sera à… Abidjan en Côte d'Ivoire.
— Première Ligue Reporter (@clem_reporter) April 28, 2025
Cette nouvelle compétition sera lancée dès la saison prochaine. pic.twitter.com/l2hvyAcjwp
L’arrivée de partenaires étrangers pour les sections féminines est l’une des conséquences de la baisse des droits TV au sein des sections masculines. Plusieurs clubs pensent à se séparer de leur équipe féminine, à l’image de Guingamp ou Dijon. John Textor a déjà cédé, il y a deux ans, les féminines de l’OL à Michelle Kang. Des équipes féminines historiques du championnat français ont déjà disparu des radars comme Soyaux ou encore Bordeaux. Toujours selon Jean Michel Aulas, les investisseurs étrangers pourraient donc être une solution pour donner un nouvel élan au football féminin français qui compte un temps de retard sur ses homologues anglais et espagnols. Mais le vice-président de la Fédération Française de Football l’assure, les clubs font tout pour trouver des solutions pour les sections féminines afin d’assurer une pérennité financière sans perdre de la compétitivité. Cela pourrait donc passer par des arrivées d'investisseurs ou des rachats dans les prochains mois.