Le Qatar ne sera pas le pigeon de Manchester United

Le Qatar ne sera pas le pigeon de Manchester United

Présenté comme le favori pour le rachat de Manchester United, le cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani commence à douter. Le candidat qatari s’interroge sur les exigences financières de la famille Glazer. A tel point que le possible repreneur pourrait tout simplement retirer sa proposition.

Manchester United passe à la deuxième étape du processus de la vente. Après le délai fixé aux candidats, la banque mandatée pour cette opération a retenu plusieurs offres susceptibles d’être étudiées de manière plus approfondie. La proposition de Jim Ratcliffe, patron d’INEOS et de l’OGC Nice, a ainsi retenu l’attention, tout comme celle du cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani. Le Qatari est même décrit comme le favori pour le rachat de Manchester United. Lui dont le groupe d’investisseurs aurait les moyens de répondre à toutes les exigences de la famille Glazer.

Seulement voilà, les propriétaires des Red Devils se montrent particulièrement exigeants. Il se murmure que les Américains réclament près de sept milliards d’euros pour la vente de Manchester United. De quoi refroidir les Qataris. En effet, le journaliste de Sky Sports Kaveh Solhekol affirme que le cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani pourrait tout simplement retirer son offre si la famille Glazer exigeait un prix trop élevé. Les Qataris refusent de surpayer le pensionnaire de Premier League et ne se laisseront pas manipuler par les vendeurs.

Un coup de bluff de MU ?

Les principaux candidats savent peut-être que leur offre dépasse celles de la concurrence. En tout cas, notre confrère ajoute que le cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani, dont le père serait réticent concernant ce dossier, ne va pas surenchérir contre lui-même. L’homme d’affaires est effectivement décrit comme un investisseur intelligent, malin et prudent. De son côté, la famille Glazer serait elle aussi en pleine réflexion. Selon The Sun, les patrons des Red Devils envisagent d’annuler la vente étant donné que les offres reçues ne sont pas satisfaisantes. Reste à savoir s’il s’agit d’une réelle tendance ou d’un moyen de pression.