Anthony Martial-Man Utd, le scandale de trop ‍!

Anthony Martial-Man Utd, le scandale de trop !

Absent contre Aston Villa, Anthony Martial est désormais en guerre contre Ralf Rangnick. La situation ne va pas pouvoir durer longtemps.

L’ambiance n’était pas la fête entre Anthony Martial et Manchester United, mais c’est peu dire qu’en 24 heures la tension est désormais énorme entre l’attaquant français et le club anglais. Et c’est Ralf Rangnick qui a mis le feu au poudre dans la foulée du match nul (2-2) concédé par les Red Devils à Aston Villa après avoir mené 2 à 0. Interrogé sur l’absence de Martial dans son groupe pour le déplacement à Birmingham, l’entraîneur allemand de Manchester n’a pas tourné autour du pot et mis toute la responsabilité sur les épaules du joueur tricolore, lequel n’a pas joué depuis la victoire contre Arsenal (3-2) le 2 décembre. « Pourquoi Anthony Martial n’est pas là. ? Il ne voulait pas faire partie de l'équipe ! Il aurait dû être dans l'équipe normalement, mais il ne voulait pas et c'est la raison pour laquelle il n'a pas voyagé avec nous vendredi », a expliqué le successeur d’Ole Gunnar Solskjaer, lançant ainsi un pavé dans la mare.

Martial dément les accusations de son entraîneur

Piqué au vif par la déclaration de son entraîneur, Anthony Martial a réagi rapidement via son compte Instagram, et a démenti l’accusation de Ralf Rangnick. « Je ne refuserai jamais de jouer un match pour Man United. Je suis ici depuis sept ans et je n’ai jamais manqué de respect, et je ne manquerai jamais de respect, au club et aux supporters », a indiqué l’attaquant français de Manchester United dont l’agent n’a pas masqué qu’il souhaitait pouvoir être transféré durant ce mercato afin d’avoir du temps de jeu. Le nom de Séville a souvent été évoqué comme point de chute possible, mais le club espagnol réclame aux Red Devils de prendre en charge une grande partie du salaire d’Anthony Martial, ce que les dirigeants anglais refusent fermement. Cependant, le clash verbal à distance entre le joueur et son coach risque de pousser ces derniers à réfléchir à une solution avant la fin  janvier.