Pour le Bayern, le Barça n’est pas le seul à tricher

Pour le Bayern, le Barça n’est pas le seul à tricher

Ancien président du directoire du Bayern Munich, Karl-Heinz Rummenigge n’est pas surpris par le scandale arbitral qui touche le FC Barcelone. L’Allemand avoue des soupçons à chaque déplacement en Espagne en Ligue des Champions.

Les réactions s’enchaînent autour du scandale au FC Barcelone. Le club catalan étant accusé d’avoir versé 1,4 million d’euros entre 2016 et 2018 à José María Enríquez Negreira, ancien arbitre et vice-président du Comité technique des arbitres, la Liga et ses pensionnaires réclament des explications. La polémique ne concerne que le football espagnol. Mais du côté de l’Allemagne, Karl-Heinz Rummenigge se sent également concerné.

« J'ai ri quand j'ai appris cette information. Mais cela ne m'étonne pas. A chaque fois que l'on jouait en Espagne, j'avais une sensation étrange, a lâché l’ancien président du Bayern Munich dans le Corriere dello Sport. Ce sont des choses inacceptables qui n'affectent pas seulement la compétition nationale. Il faut aussi aborder très sérieusement la question arbitrale et le respect. »

Rummenigge cible aussi la Juve

L’Allemand a ensuite évoqué la situation de la Juventus Turin, sanctionnée pour des irrégularités dans ses comptes. « En lisant ce qu'avait fait la Juve, je ne pouvais pas y croire, je n'avais jamais entendu ça de ma vie, a-t-il réagi. La Juve est un club très important, une référence pour le football italien et européen. Ils se sont mis un but fracassant contre leur camp, mais je suis sûr qu'ils pourront se reconstruire au bon moment. » Pour y parvenir, la Vieille Dame collabore avec le Real Madrid et le FC Barcelone pour créer la Super Ligue.

« Ce n'est pas un hasard si l'idée vient de trois clubs avec d'énormes problèmes de liquidité. Ils veulent obtenir d'importantes recettes rapidement. Maintenant la proposition de la Super Ligue est passée de 20 à 80 équipes, mais le football ne supporterait pas un changement aussi radical. Ce qui doit changer, et vite, c'est le fair-play financier, il doit être plus strict », a réclamé Karl-Heinz Rummenigge, probablement attentif à l’enquête sur Manchester City en Angleterre.