Buteur mercredi face à Nancy, Kévin Dupuis a saisi sa chance avec le TFC, privé de ses deux premiers attaquants. Pas mal pour un joueur que Casanova ne voulait plus.
Considéré comme le troisième attaquant d’une formation du TFC qui n’en utilise qu’un seul par match et compte André-Pierre Gignac dans ses rangs, Kévin Dupuis savait depuis le début de saison que ses chances de jouer seraient maigres. Mais avec les blessures de Gignac et Pentecôte, l’attaquant habituellement sollicité en CFA 2 avec la réserve toulousaine a été titularisé mercredi face à Nancy en Coupe de la Ligue, avec une réalisation au passage. Une belle récompense pour celui qui a su attendre d’avoir sa chance en bossant en silence.
« J'ai vraiment vécu ce moment comme une libération. Vous savez, mes six derniers mois ne furent pas faciles… Cela change pour moi qui ait quand même connu pas mal de pépins depuis un an ou deux. Mais rien n'est acquis, je vais continuer à travailler pour montrer à mes coéquipiers qu'ils peuvent me faire confiance. Ce n'est pas parce que j'ai mis un but que je vais m'enflammer », a rappelé le goleador de la réserve toulousaine, qui a su, à force de travail, convaincre son entraineur, qui l’a même félicité après la rencontre face à Nancy.
« Cela me fait énormément plaisir que le coach parle de moi en ces termes. Au passage, j'ai toujours compris que mon profil ne correspondait pas à son système. Mais je sais m'adapter. J'ai considéré cette première comme une chance, une chance inouïe. J'essaye de positiver au maximum après tout ce qui m'est arrivé », a expliqué à la Dépêche cet attaquant prêté à Rodez la saison dernière, et qui avait refusé le bon de sortie accordé par le TFC cet été. Un choix finalement judicieux.
