Les Verts repartent de derrière

Les Verts repartent de derrière

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Si l’attaque stéphanoise a fait beaucoup parler d’elle en ce début de saison, la solution première du redressement des Verts pourrait venir de la défense dans un premier temps.

La saison dernière, les Stéphanois avaient failli se retrouver en Ligue 2 pour ne pas avoir su, à bien des reprises, conserver un avantage au score. Cette absence de sérénité défensive s’est rapidement faite ressentir à Toulouse, contre Boulogne ou Nice. Même lors de la réception d’une équipe grenobloise pourtant peu farouche, l’ASSE a tremblé jusqu’au bout. Néanmoins, Jérémy Janot, le gardien du temple stéphanois, estime que son arrière-garde est sur la bonne voie. « Quand tu prends des buts, c'est toujours inquiétant. On en a encaissé six en trois matchs et avec trois défenses différentes. Il y a eu des blessures, des suspensions. La seule fois où on a gardé nos cages inviolées c'est, samedi, quand la défense a été reconduite », explique le portier des Verts, qui veut croire en une solidité nouvelle, et surtout durable.

 

« L'année du record, lorsqu'on avait aligné 17 matchs sans prendre de buts à domicile, nous avions dû changer une ou deux fois de défense. Pour un gardien et pour une défense, la stabilité, c'est 90 % du résultat final. Une relation entre un gardien de but et ses défenseurs, c'est beaucoup d'automatismes, beaucoup de répétitions à l'entraînement. Quand vous êtes dans un stade de 30 000 personnes, vous ne pouvez pas parler. À Geoffroy-Guichard, lorsque ça gronde, même à trois mètres, les joueurs ne vous entendent pas. Cela nécessite donc une certaine complicité. Il faut créer des liens. Si on change à chaque fois, c'est difficile. On doit s'adapter », a demandé un Jérémy Janot qui sait bien que les performances de sa défense comptent aussi beaucoup dans sa concurrence avec Vincent Planté, l’autre gardien numéro 1 des Verts.