Rennes après l'OL, un banquier stoppe les frais au mercato

Rennes après l'OL, un banquier stoppe les frais au mercato

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Accusé de fausser le championnat par les supporters des clubs concurrents à cause de son mercato hivernal rocambolesque, le Stade Rennais n'est pas le premier club pointé du doigt.

On ne peut pas dire que le Stade Rennais n'ait pas mis le paquet lors de ce mercato hivernal pour essayer de relancer la machine. En un mois, la direction rennaise s’est offerte pas moins de 10 recrues et a laissé partir 8 joueurs. Si cette dernière s’est longuement justifiée en conférence de presse, expliquant qu’il n’y avait aucun abus moral ni sportif, elle sait toutefois qu’elle ne s’est pas faite que des amis. Les supporters des clubs concurrents au maintien, qui, eux, n’ont pas pu recruter par manque de moyens, voient leurs chances de rester devant Rennes au classement s’amoindrir. C'était déjà le cas l'an dernier avec le mercato de folie effectué par l'OL pour quitter la dernière place et aller chercher un billet européen. En radio, les consultants s’accordent d’ailleurs à dire que le club breton fausse le championnat. David Gluzman, consultant pour RMC, donne d’ailleurs une solution pour éviter ça.

Il faut un seuil de recrutement acceptable

« Je me mets à la place d’un club comme Auxerre. Ils sont au-dessus de Rennes. Au mercato d’hiver, ils voient Rennes, qui a recruté n’importe comment cet été, revenir à la charge et bazarder littéralement tous les joueurs qu’ils ont recrutés et surpayer pour se rebâtir un effectif. Idem pour le LOSC, hyper bien géré depuis des années, et qui voit que l’OM va peut-être lui passer devant pour une place en Ligue des champions. Ma recommandation ? Je ne suis pas un illuminé et je sais qu’interdire le mercato d’hiver serait se tirer une balle dans le pied. Mais à la lumière de ce qu’il s’est passé, je pense que trois recrues maximum serait un seuil acceptable », a déclaré David Gluzman dans l’émission « Génération After » diffusée sur les ondes de RMC.

Banquier en financement structuré et amoureux du foot, Gluzman s’inquiète de voir autant de favoritisme envers les plus gros clubs, lesquels ont déjà largement bénéficié d’un soutien financier majeur lors du deal à 1,5 mlliard d'euros conclu entre la LFP et CVC.