Les Anglais sortent le chéquier, le PSG est dépassé

Les Anglais sortent le chéquier, le PSG est dépassé

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Après la fermeture du mercato estival, le Paris Saint-Germain a perdu sa place sur le podium des effectifs les plus chèrement acquis en Europe. Malgré ses dépenses importantes, le club de la capitale reste en dessous de trois pensionnaires de Premier League dans ce domaine.

Le dégraissage du Paris Saint-Germain a aussi des effets sur les statistiques du CIES. Ce lundi, l’observatoire du football européen a mis à jour le classement des effectifs les plus chèrement acquis. Résultat, avec les départs de joueurs comme Thilo Kehrer, Leandro Paredes et Julian Draxler, le club de la capitale perd sa place sur le podium. Le groupe parisien, dont les éléments ont été recrutés pour un total de 847 millions d’euros, dont 191 millions d’euros (bonus compris) dépensés cet été, occupe désormais la quatrième place.

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C’est Chelsea qui s’est installé sur la dernière marche du podium. Après son recrutement estimé à 333 millions d’euros cet été, dont 80 millions d’euros dépensés pour le Français Wesley Fofana, le club londonien possède un effectif valorisé à 881 millions d’euros. Il faut dire que depuis 2013, Chelsea est l’équipe européenne ayant le plus dépensé sur le marché des transferts (1,815 milliard d’euros). C’est plus que le FC Barcelone (1,811 milliard d’euros), Manchester City (1,806 milliard d'euros) et le Paris Saint-Germain (1,459 milliard d’euros).

Le PSG accusé mais...

Il n’empêche que les deux effectifs les plus chèrement acquis appartiennent à Manchester City (1,064 milliard d’euros) et à son voisin Manchester United (1,001 milliard). A croire que les pensionnaires de Premier League dépensent beaucoup plus que le Paris Saint-Germain, pourtant critiqué en Europe en raison de sa politique sportive. Le champion de France est souvent accusé de dérégler le marché avec des transferts fous. Et pourtant, les statistiques du CIES et les opérations réalisées cet été montrent que les Anglais sont bien les rois de la dépense.