Le PSG assure l'essentiel et c'est tout

Le PSG assure l'essentiel et c'est tout

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En déplacement ce mercredi soir en Croatie pour y affronter le Dinamo Zagreb, plus faible formation de son groupe de Ligue des champions, le Paris Saint-Germain s'est imposé 2 à 0 après un match très ennuyeux. Pour le PSG l'essentiel était de gagner et c'est chose faite.

Dans un stade presque désert, le Paris Saint-Germain n’avait d’autre choix que de s’imposer, et le PSG était à deux doigts de frapper vite et fort. Après deux minutes de jeu, Ibrahimovic se retrouvait seul devant le portier croate, mais l’attaquant suédois perdait son duel. Loin de trembler de peur, Zagreb s’organisait et venait secouer une défense parisienne peu à l’aise. Sammir était tout proche d’ouvrir le score sur un coup-franc qui frôlait la lucarne, tandis que Sirigu devait s’employer pour sortir le corner direct tiré par le même Sammir (9e). Peu à peu, le PSG s’installait dans le match, mais Ibrahimovic, encore lui, ratait l’immanquable se retrouvant seul face au but alors que les Croates réclamaient un hors-jeu inexistant (25e).

Après deux ratés, Ibrahimovic n’allait pas manquer sa troisième occasion. Sur un service idéal de Ménez, le Suédois, au point de penalty, trouvait le chemin des files (0-1, 33e). Paris pressait de plus en plus, mais restait à la merci d’un contre, à l’image de celui mené par Sammir, dont le tir frôlait le but de Sirigu (38e). Le PSG allait toutefois enfoncer le clou juste avant la pause, Ménez, servi par Pastore, envoyait le ballon entre les jambes du pauvre Kelava (0-2, 43e).

La seconde période était du même tonneau, Paris jouant au petit trot, tandis que Zagreb tentait de faire ce qu’il pouvait. Ibrahimovic ratait un nouveau duel avec le portier croate (64e). Quelques minutes plus tard, Thiago Silva voyait, lui, sa reprise de la tête être repoussée par la transversale (78e). Le match traînait en longueur, le PSG se contentant visiblement de cette victoire qui faute d’être spectaculaire a le mérite de permettre au club de la capitale d’empocher trois points précieux. Hoarau, entré à la place de Ménez, pensait bien avoir triplé la mise, mais l'arbitre le refusait pour une faute peu évidente (90e).