Le PSG a eu chaud, mais Motta est resté de glace

Le PSG a eu chaud, mais Motta est resté de glace

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Pendant 45 minutes, le PSG a souffert comme rarement sur le terrain de l’Olympiakos, avant de faire la différence notamment sur deux coups de tête de Thiago Motta sur corner (1-4). L’expérience a fait la différence face aux Grecs, qui ont eu leur chance en première période.

Pour la première fois de son histoire, le PSG entamait ce mardi au Pirée une deuxième participation consécutive en Ligue des Champions. Et ce début de campagne était particulièrement difficile, puisque l’Olympiakos mettait d’entrée le feu. Le très remuant Weiss tentait sa chance sur son premier ballon, et trouvait le haut de la barre de Sirigu (1e). Le Slovaque voyait sa tentative passer tout près du poteau parisien (12e), avant que Sirigu ne soit sauvé par la base de son montant sur une reprise en force de Fuster (14e). Mais sur son seul tir de la première période, le PSG trouvait le chemin des filets. Sur une inspiration géniale d’Ibrahimovic, Maxwell était lancé plein axe, ce qui lui permettait de fixer Roberto et de glisser le ballon à Cavani, qui n’avait plus qu’à conclure (0-1, 19e). Mais les Grecs ne baissaient pas les bras et égalisaient immédiatement par ce diable de Weiss. Ce dernier éliminait un Marquinhos un peu perdu, avant de crocheter Thiago Silva et de conclure d’un tacle à bout portant (1-1, 25e). Et à la pause, Paris s’en tirait presque à bon compte avec ce résultat. 

Toutefois, après le repos, les choses changeaient immédiatement, et très nettement. Lavezzi remplaçait Lucas et Matuidi ratissait tout pour une énorme période de domination parisienne. La différence était quasiment inévitable, et cela payait sur corner finalement. A deux reprises sur deux coups de pied de coin de Lavezzi, Motta surgissait aux six mètres pour marquer très facilement de la tête (1-2, 68e et 1-3, 73e). Les Grecs lâchaient cette fois-ci, et Ibrahimovic se payait même le luxe de manquer un pénalty qu’il avait lui-même provoqué (81e). Cela n’empêchait pas, sur un nouveau corner de Motta, Marquinhos de placer une tête victorieuse « à la Motta » au premier poteau (1-4, 85e). Le PSG s’offrait ainsi une entrée en fanfare sur le plan du résultat, même si la mise en route a été plus que délicate.