OL ‍: Obligé de faire un choix impossible, Aulas n’en revient pas

OL : Obligé de faire un choix impossible, Aulas n’en revient pas

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La demande est venue très tardivement, mais même sans cela, elle serait restée lettre morte.

Jean-Michel Aulas a fait savoir en début de semaine qu’il avait demandé à la LFP de décaler la totalité de la 37e journée de Ligue 1 du samedi 18 mai au lendemain, pour ne pas faire concurrence à la finale de la Ligue des Champions féminine. Une requête impossible à satisfaire pour la Ligue, surtout en si peu de temps, et avec les Trophées UNFP déjà prévus le dimanche. Le président de l’OL en a pris bonne note, ne cachant pas sa déception de devoir ainsi, lui comme des dirigeants et des supporters, faire le choix de suivre l’équipe féminine en course pour un nouveau titre européen, ou l’équipe masculine à la lutte pour une place sur le podium.

« Pour l'OL, qui joue cette finale, nous devons faire un choix en terme de dirigeants et de supporters entre la rencontre face à Caen, qui peut être qualificative pour l'Europe, Ligue des champions ou Ligue Europa, et le fait d'aller soutenir notre équipe qui dispute la finale de la Ligue des champions dames. C'est une anomalie qui montre que le niveau de conscience pour la parité féminine n'est pas aussi élevé qu'on le dit. Il faut toujours mettre en harmonie la pensée et les actes. On peut dire que l'on respecte le football féminin mais, dans ce cas-là, on se devait de décaler la journée de Ligue 1 au dimanche par respect pour les deux équipes qui joueront à Budapest et celui des supporters de l'OL, a ajouté le dirigeant. Je ne sais pas encore où je me rendrai. C'est un dilemme très intense. Je serai au dîner officiel la veille par respect pour le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, qui sera, lui, présent à Budapest. Nous prendrons la décision au dernier moment », a souligné auprès de l’AFP un Jean-Michel Aulas littéralement dégoûté de ne pas pouvoir être présent pour l’un de ces deux rendez-vous décisifs.