John Textor est un homme occupé, et le patron d'Eagle Football Group ne s'ennuie pas actuellement. Si l'Olympique Lyonnais lui occupe l'esprit, l'homme d'affaires américain doit également composer avec les supporters brésilien de Botafogo.
Les fans de l'OL sont assez remontés contre John Textor présentement, les performances du club qu'il dirige depuis son rachat à Jean-Michel Aulas n'étant pas à la hauteur des attentes, du moins depuis deux matchs. Mais au Brésil, cela chauffe aussi pour le propriétaire américain, notamment suite à la défaite de Botafogo contre le club argentin d'Estudiantes, cette semaine, en phase de poules de la Copa Libertadores. Les fans du club d'Eagle Football Group veulent que John Textor limoge sans attendre Renato Paiva, l'entraîneur portugais de 55 ans, en poste depuis février 2025. Et pour faire pression sur John Textor, les supporters de Botafogo ont choisi la manière forte, puisqu'ils ont récupéré le numéro de téléphone personnel du patron américain d'Eagle Football Club et l'ont divulgué pour que des milliers de messages lui soient adressés pour qu'il vire Renato Paiva.
Textor change de numéro, les supporters le harcèlent
John Textor é FOGO 🔥 @JohnTextor pic.twitter.com/0Nptx06oM4
— Botafogo F.R. (@Botafogo) January 11, 2022
Selon O Globo, John Textor aurait répondu à l'un des premiers messages en provenance des supporters. « Tu utilises ta seule chance de me parler avec ce message ? Quel dommage, on aurait pu avoir une conversation sympa... Mais maintenant tu vas être bloqué », aurait répondu le patron du club brésilien, et de l'OL, à un fan qui lui demandait de virer l'entraîneur de Botafogo. Constatant que son numéro de mobile circulait partout, et croulant sous les messages et les appels, John Textor a rapidement fait bloquer sa ligne et obtenu un changement de numéros de téléphone. L'Américain a ensuite fait savoir qu'il soutenait fermement Renato Paiva et qu'il fallait lui laisser un peu de temps, même si Textor a prouvé avec l'Olympique Lyonnais qu'il n'avait pas besoin de conseils venus de l'extérieur pour sacrifier un entraîneur. A place du technicien portugais de Botafogo, on se méfierait quand même.