Aulas l'assure, il était pire avant

Les petites phrases sur les autres présidents, les tacles assassins sur ses propres joueurs comme ce fut le cas avec Bafetimbi Gomis, les interventions musclées à la télé ou à la radio, les messages cash sur Twitter, Jean-Michel Aulas est le roi de la provocation et de la polémique dans le championnat de France, et ce depuis plus d’une décennie. Et encore, le président lyonnais assure qu’il est désormais bien plus sage que par le passé, comme il le confie au magazine Lyon Capitale. 

« Sur Twitter, j’ai peut-être une mauvaise vision, ce n’est jamais frontal de ma part. Je réponds plutôt à des choses qui sont quelques fois très frontales et qui sont liées au foot. Le Twitter que je développe est un vrai Twitter, je l’utilise aussi bien pour parler de la visite de Fleur Pellerin en bien, que du PSG ou de l’OL. Il y a quelques fois des agressions par des insultes qui font qu’on est obligé de mettre un terme. Mes tweets peuvent être cyniques, ironiques, mais ce n’est pas agressif, alors que dans ma communication antérieure, j’étais trop agressif », a expliqué Jean-Michel Aulas, dont certains messages tout de même bien musclés et en style SMS tranchent avec sa position de chef d’entreprise coté en Bourse.