250ME pour Nice, l'Arabie Saoudite fait demi-tour

250ME pour Nice, l'Arabie Saoudite fait demi-tour

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L’annonce a fait l’effet d’une bombe jeudi soir : l’OGC Nice est à vendre, et Jim Ratcliffe pourrait céder le club azuréen à l’Arabie Saoudite.

Propriété d’Ineos depuis août 2019, l’OGC Nice s’apprête à tourner une page de son histoire. Six ans après son arrivée dans le football français, Jim Ratcliffe souhaite effectivement se désengager, et pleinement se concentrer sur Manchester United. L’information a été révélée jeudi soir, l’homme d’affaires britannique a mandaté le cabinet international de conseil financier Lazard afin de trouver un acheter aux reins solides pour reprendre le Gym. Et c’est l’Arabie Saoudite qui pourrait rafler la mise puisque le Fonds d'investissement public (PIF) saoudien serait le candidat le plus crédible pour le rachat des Aiglons.

L’enflammade risque néanmoins de redescendre aussi vite qu’elle n’est montée puisque selon le spécialiste Ben Jacobs, une vente de l’OGC Nice à l’Arabie Saoudite n’est pas vraiment imminente, loin de là. Le journaliste indique pour commencer que la valorisation du Gym a été estimée à 250 millions d’euros, une somme considérée comme « très élevée » dans le monde des affaires, plus encore pour un club évoluant en Ligue 1, un championnat aux revenus incertains en raison de la situation des droits TV.

Rien de proche entre Nice et l'Arabie Saoudite... pour l'instant

Ben Jacobs explique de plus que l’information a fuité il y a quelques heures mais que dans le monde des affaires, tout le monde est au courant depuis près d’un an que Jim Ratcliffe souhaite vendre l’OGC Nice. Et quant à l’intérêt saoudien, le journaliste de The Athletic est très clair, publiant sur son compte X qu’il n’y a pour l’instant « rien de proche » entre l’Arabie Saoudite et le club de la Côte d’Azur, malgré quelques suggestions. L’espoir reste bien présent en revanche, car il est exact que l’Arabie Saoudite souhaite à élargir son portefeuille de clubs. Reste maintenant à voir si le PIF sera enclin à lâcher la somme réclamée par Jim Ratcliffe, ou si les dirigeants qui possèdent Newcastle chercheront une meilleure opportunité financière ailleurs.