FCN ‍: Nantes a un pied en L2, Kombouaré ne s'inquiète pas

FCN : Nantes a un pied en L2, Kombouaré ne s'inquiète pas

Plongé dans une énorme crise de résultats, le FC Nantes est au bord du précipice. Mais malgré une place de relégable à quatre journées de la fin, Antoine Kombouaré croit encore au maintien.

Descendu à deux reprises durant ses 80 ans d’histoire, en 2007 et en 2009, le FC Nantes n’a probablement jamais été aussi proche de quitter l'Élite du football français. Même si le club jaune et vert s’est sauvé en barrages face à Toulouse en 2021, avant de vivre une folle épopée en Coupe de France l’an passé puis en Europa League cette saison, le FCN semble avoir tous les arguments pour finir dans la charrette des quatre relégués avec Angers, Ajaccio et Troyes. Dix ans après sa remontée en L1, Nantes est effectivement au bord du gouffre. Dix-septièmes avec deux points de retard sur Auxerre et trois sur Strasbourg et Brest, les Canaris viennent de prendre un point sur 12 face à des concurrents directs pour le maintien. Autant dire que les Nantais se sont tirés une belle balle dans le pied avant le sprint final. Incapable de gagner le moindre match en championnat depuis le mois de février, avec une invraisemblance série de 11 matchs sans victoire, Nantes va devoir gagner deux ou trois fois lors des quatre dernières journées, tout en espérant des faux pas de ses rivaux, pour espérer se maintenir en L1. Une mission qui semble plus que difficile, mais Antoine Kombouaré, lui, continue à y croire.

« Je ne suis pas inquiet pour le maintien »

« Encore une énorme déception. Elle fait plus mal car on joue le 16e, elle est à la maison, on déçoit plus de 30 000 personnes qui sont venues nous soutenir. On fait des cadeaux à l'adversaire qui nous mettent en difficulté. On n'est pas content du résultat et de la manière. Je suis très déçu de ce qu'on fait, mais je ne suis pas inquiet pour le maintien. On doit faire beaucoup mieux. Il faut être solide et éviter de faire des bêtises. Mais on n'a pas lâché. Il faut se mobiliser, garder confiance, travailler et y croire. Il y a 12 points en jeu. Nous, on va bosser pour continuer à y croire. C'est le 4 juin qu'on donne rendez-vous. On se bat dans la difficulté. Mais les garçons ne lâchent pas. Ça me donne beaucoup d'espoir. Ce n'est pas assez ce qu'on fait. Il faut plus d'agressivité, de courses, de duels gagnés… Les leviers ? Il ne faut pas lâcher les joueurs. Je ne suis pas content, mais il faut les aider. Ce n'est pas que les caresser. Il faut que, par le travail, ils ne refusent pas de jouer. On vise la 16e place. On est à 2 points. Ça doit nous donner de l'énergie. Elle nous tend les bras. Bien sûr, il faut qu'on se bouge. On n'est pas bons, on est nuls. Il faut gagner », a lancé, en conférence de presse, le coach des Canaris, qui refuse de devenir l’entraîneur qui a renvoyé Nantes en L2… Mais pour cela, il va falloir que ses joueurs se réveillent lors du match de la dernière chance face à Toulouse dimanche prochain, dans une sorte de revanche de la finale de la Coupe de France, où le TFC avait humilié Nantes 5-1 au Stade de France…