MHSC ‍: Il jette une porte sur des CRS, direction la prison

MHSC : Il jette une porte sur des CRS, direction la prison

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Un supporter de Montpellier a été condamné à quatorze mois de prison, dont six avec sursis, pour avoir jeté une porte sur des CRS venus encadrer la réception de l'AS Saint-Etienne le 16 mars dernier.

La 26e journée de Ligue 1 a été marquée non pas pour son football champagne, mais bien pour les tristes violences qui ont eu lieu dans les travées du stade de la Mosson. Lors de la réception de Saint-Etienne, de nombreux supporters de Montpellier ont été pris d'une colère noire au moment où leur équipe perdait 0-2. Violences, insultes et bagarres ont obligé l'arbitre à interrompre le match. Un match qui n'a finalement jamais repris. Au cœur de ces tensions dans les tribunes, un homme de 26 ans s'est rendu coupable d'un jet de porte sur des CRS venus maintenir la sécurité, le tout en multipliant les insultes et les doigts d'honneur. Des gestes qui lui ont valu une condamnation stricte par la justice.

14 mois de prison pour l'auteur des faits

Rapidement identifié par le club et les autorités, le supporter a été entendu un mois plus tard par le tribunal correctionnel de Montpellier. La justice a rendu son jugement et le verdict est fort de sens. L'homme de 26 ans écope de 14 mois de prison, dont 6 avec sursis probatoire pendant deux ans et d'une interdiction de stade pendant cinq ans. Mais ce n'est pas tout, l'individu qui a affirmé devant la présidente qu'il ne visait pas les CRS mais le club, est également condamné à une obligation de travailler et d'indemniser les victimes.

« Parce qu'ils ne recrutent pas, que quand ils recrutent, c'est n'importe quoi, que les joueurs ne s'entraînent pas, même moi je ferais mieux, que les entraîneurs ont tout essayé, mais qu'on les supporte pour rien depuis des années », avait d'ailleurs lancé l'accusé à la présidente de l'audience pour se défendre, dans des propos repris par Ici Hérault. Des explications qui ont d'ailleurs fonctionné puisque les violences et les outrages contre les CRS n'ont finalement pas été retenues dans la condamnation finale. Quoi qu'il en soit, ce sont des violences qui n'ont rien à faire dans une enceinte sportive. Peu importe la situation du club supporté.