Girard prône la manière douce

Girard prône la manière douce

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Après la lourde défaite de ses joueurs face à Lille (4-1), l’entraîneur pailladin doit remotiver ses troupes.Et, à Montpellier, on semble privilégier le dialogue.

Voilà longtemps que les Montpelliérains n’étaient pas tombés, avant la rencontre au Stadium Nord. Et pourtant, ce match n’était pas le premier de la saison où les hommes de René Girard ont paru à côté de leur sujet. «Contre Monaco, nous avions été quelque peu absents dans l’impact physique et dans les duels et on l’avait payé cash. Ce sont des naufrages et nous avions toujours trouvé une planche derrière pour nous raccrocher au rivage… J’espère que l’on va continuer dans cette voie», a tempéré le coach du MHSC. Cette semaine, le staff a donc eu pour mission de resserrer les boulons ; toutefois, pas de séance de physique au programme. «C’est plus dans les têtes, dans les discussions, par rapport à ce que nous avons fait et ressenti. Nous en avons parlé lundi avec un travail vidéo sur ce qui avait bien et moins bien fonctionné. Il nous faut revenir aux fondamentaux. Ne pas s’égarer et rester concentrés sur notre sujet. Cette défaite n’est pas la fin du monde», a relativisé l’ancien entraîneur des Espoirs.


Mais attention à ne pas finir la saison à bout de souffle. Montpellier accueille ce week-end ces mêmes Monégasques qui les avaient mis au supplice au match aller (4-0). Pour René Girard, il n’est cependant plus l’heure de se poser des questions : «Comme j’ai dit aux garçons, ce n’est pas à huit journées de la fin que l’on va se demander si l’on a mal aux cannes ou mal à la tête. Il faut aller au bout et la réception de Monaco est l’occasion de rebondir. […]Une équipe comme Monaco, vu la qualité de ses joueurs, on ne sait jamais comment elle va réagir. Tout ce que je peux dire, c’est qu’au-delà de l’adversaire, nous, nous savons ce que nous avons à faire. Ce qui est important, c’est nous».


Si le coach des Héraultais est resté jusque-là assez pédagogue, une seconde défaite d’affilée serait probablement l’occasion de ranger les crampons et de sortir les chaussures de running…