Pour le bien de l'OM, MLD ne vendra pas le club

Pour le bien de l'OM, MLD ne vendra pas le club

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Pour les supporters de l’Olympique de Marseille, la donne est simple : soit Margarita Louis-Dreyfus investit beaucoup plus, soit elle vend le club afin qu’un investisseur replace l’OM au sommet du football français. Encore faudrait-il qu’un acheteur crédible se présente. Car à écouter la propriétaire du club phocéen, il semble que l’OM n’attire pas les acheteurs les plus ambitieux. En résumé, Margarita Louis-Dreyfus refuse de vendre afin de protéger le club avec son propre argent, et non avec celui de son défunt mari, comme beaucoup le pensent.

« Les supporters, je les comprends. Ils veulent une grande équipe qui puisse jouer le titre chaque année. Mais, je ne suis pas Robert et je n’ai pas ses possibilités financières pour imiter les investissements des actionnaires parisiens et monégasques qui sont « hors normes » au regard de la réalité économique du football français, a déclaré MLD sur le site officiel de l’OM, avant d’expliquer pourquoi elle n’était pas vendeuse. Croyez-moi. Non. Car aujourd’hui, il n’existe aucun candidat crédible capable de s’engager à la hauteur de nos concurrents. Et je ne céderai pas le club à quelqu’un qui fait des promesses qu’il ne puisse pas tenir. Ce serait un coup fatal porté au club et j’aime trop l’Olympique de Marseille pour m’en désengager en mettant son avenir en péril. On peut toujours rêver d’un actionnaire plus « généreux ». Mais il ne faut pas oublier tous les efforts que Robert et moi avons consentis dans ce domaine. Je tiens aussi à souligner, car à la lecture de la presse j’ai l’impression que certains ne comprennent pas bien la situation, que je n’ai pas hérité du Groupe Louis-Dreyfus à la mort de Robert. Il doit être clair pour tout le monde que mon investissement dans l’OM est déjà très important et que l’on ne peut pas espérer plus de moi dans cette situation : chaque euro que je dépense pour l’OM vient des réserves limitées de ma famille et non des caisses du groupe dont mon mari était le dirigeant. » Pas sûr que cette explication change quoi que ce soit à l’état d’esprit des supporters marseillais.