L'OM a laissé filer à Lille une victoire qui lui tendait les bras. Mais la bourde de Geronimo Rulli a permis au LOSC de prendre un point. Et si Marseille est en ballotage favorable, Eric Di Meco est furieux.
Sauf catastrophe, l'Olympique de Marseille jouera la prochaine Ligue des champions, l'équipe de Roberto De Zerbi pouvant finaliser cette qualification samedi au Havre. Mais dès dimanche soir, l'OM pouvait boucler l'opération, puisque Gouiri avait donné l'avantage aux siens. H"las pour le club phocéen, une relance erratique de Geronimo Rulli permettait à Lille de revenir au score et de relancer le suspense. Ancien défenseur de l'Olympique de Marseille, et désormais consultant vedette de RMC, Eric Di Meco n'a pas du tout apprécié cette séquence. S'il ne veut pas accabler le gardien de but argentin, il estime tout de même que compte tenu de la situation, Rulli et ses défenseurs auraient mieux fait de ne pas trop vouloir relancer si près de leur propre but, quitte à sortir du schéma imposé par leur entraîneur.
Eric Di Meco choqué de cette erreur de Rulloi au pire moment
Le but de Lille non valable, l'OM crie au scandale https://t.co/W3laCfQAIi
— Foot01.com (@Foot01_com) May 5, 2025
Même si Roberto De Zerbi exige de ses joueurs qu'ils repartent proprement de derrière, comme la plupart des équipes, Eric Di Meco pense que ce n'était pas une bonne idée alors qu'il restait 15 minutes de jeu et que l'on sentait que ce choix tactique commençait à vaciller, les attaquants lillois étant de plus en proches de récupérer le ballon. « Ce qui m’énerve, c’est que tu sens que ça va arriver. Il va y avoir une bourde à un moment donné. À vouloir le faire à outrance, sans réfléchir, en étant bête. Je suis désolé de dire cela, mais ça s’appelle de la bêtise. Quand le coach te dit de repartir proprement, tu le fais une fois, deux fois, trois fois. Mais à un moment donné, quand tu mènes 1-0 et que la Ligue des Champions est en jeu, tu ne t’amuses pas à relancer n’importe comment, fulmine l'ancien défenseur de l'Olympique de Marseille, qui a cependant tenu à dédouaner la seule responsabilité du gardien de l'OM, estimant que les défenseurs phocéens étaient également fautifs sur cette égalisation. Ce n’est pas le pauvre Rulli qui est le seul problème, le problème, c’est qu’on lui fait une passe à deux mètres sur un six mètres. Il y a des situations où tu ne fais pas ça. »