OM-OL ‍: Marcelino tape sur Marseille et ses Ultras ingérables 

OM-OL : Marcelino tape sur Marseille et ses Ultras ingérables 

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Démissionnaire après la réunion tendue entre la direction de l’OM et les responsables des groupes de supporters, Marcelino a un avis tranché sur les incidents ayant entraîné le report de l’Olympico contre Lyon dimanche soir.

Quelques jours après sa démission, Marcelino avait été sans concession avec l’Olympique de Marseille, estimant que le club phocéen ne pourrait jamais grandir et se rapprocher du gratin européen en raison de ses Ultras. Les incidents ayant entrainé dimanche soir le report du match entre l’OM et l’OL tendent en ce sens puisque rappelons si cela est nécessaire que le bus lyonnais a été attaqué sur son trajet en direction du Vélodrome au point que les vitres ont explosé, ce qui a entrainé de graves blessures au visage pour l’entraîneur Fabio Grosso. Interrogé par Onda Cero, Marcelino a fait part de son désarroi devant de tels incidents.

« Ça m’attriste de voir de telles images. La grandeur d'un club comme Marseille se retrouve assombrie par ces actes de vandalisme. L'évolution du club est rendue difficile par les ultras » a analysé Marcelino, conforté dans son avis d’il y a quelques semaines avec les nouveaux incidents provoqués par les supporters de l’Olympique de Marseille avant le choc de la 10e journée de Ligue 1 contre l’Olympique Lyonnais. Le coach éphémère du club phocéen a par ailleurs profité de l’occasion pour revenir sur sa démission, confiant qu’il n’avait pas été personnellement visé par les menaces des responsables des supporters mais que la pression exercée sur la direction avait été insupportable à ses yeux, d’où sa démission.

Marcelino revient sur sa démission 

« En tant qu'entraîneur, je n'ai pas ressenti de peur ni reçu de menaces. Pas comme mes supérieurs, qui ont été menacés dans leur bureau, ce qui ne devrait pas arriver dans un club qui se veut sérieux. Je ne considère pas qu'ils m’aient laissé tomber. Les gens ont certaines obligations et doivent correspondre à ce que les supérieurs demandent » a conclu Marcelino, qui ne gardera décidément pas un bon souvenir de son passage à Marseille, non pas en raison de ses résultats car sa durée de vie sur l’entraîneur de l’OM aura été trop courte pour juger le coach espagnol mais plutôt en raison du contexte qui entoure ce club si spécial.