La goutte de trop à Lens, l'OM pique sa colère ‍!

La goutte de trop à Lens, l'OM pique sa colère !

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L'OM n'a pas digéré le scénario du match à Lens samedi, ayant conduit à sa défaite 2-1. Le but refusé à Alexis Sanchez, peut-être crucial dans la course à la C1, a obligé le club à pondre un communiqué ce mardi. LFP et arbitres sont clairement visés par les Phocéens.

La deuxième place de Ligue 1, la Ligue des champions et plusieurs dizaines de millions d'euros, voilà ce qu'a peut-être coûté à l'OM la décision de Clément Turpin samedi soir. L'arbitre international français a décidé d'annuler l'ouverture du score d'Alexis Sanchez, après consultation du VAR, pour une faute sur le défenseur lensois Kevin Danso. Une décision qui n'est pas passée chez Igor Tudor, chez les joueurs interrogés ainsi que parmi les amoureux du club olympien. L'incompréhension et la colère étaient aussi de mise au sein de la direction marseillaise, laquelle a réagi à cette nouvelle décision défavorable par un communiqué officiel ce mardi soir.

L'OM exaspéré d'être pénalisé en Ligue 1

« Après 34 journées, l’Olympique de Marseille constate une accumulation de décisions prises en sa défaveur au cours de la saison 2022-2023. L’Olympique de Marseille souhaite toujours garder une approche très constructive vis-à-vis des instances et de l’ensemble des acteurs du football français. Néanmoins, l’Olympique de Marseille se voit dorénavant obligé de réagir tant le club fait face à un nombre important de décisions litigieuses ayant d’ores-et-déjà un impact majeur sur le déroulé de sa saison », indique le club phocéen avant de détailler précisément les faits qui posent problème.

« D’une part, l’OM regrette le traitement inéquitable lié à un manque d’uniformité dans l’application des règles d’utilisation du VAR. Alors que la décision de laisser jouer Alexis Sanchez à la suite d’un contact avec un défenseur lensois (J34 ; RCL-OM ; 2-1) est considérée comme une erreur manifeste par le VAR, la semelle nette du défenseur monégasque non-sifflée sur Sead Kolasinac dans la surface de réparation (J20 ; OM-ASM ; 1-1) ne l’a pas été. D’autres décisions arbitrales ont également été grandement défavorables à l’OM, impactant par exemple le résultat final des rencontres contre le PSG (J11 ; 1-0 ; main dans la surface) ou contre le RCSA (J27 ; 2-2 ; exclusion de Léonardo Balerdi) », développe l'OM.

Mais, au-delà de l'arbitrage, la LFP a été chargée dans son ensemble par l'OM. Le calendrier et les sanctions contre ses supporters ne passent pas. « L’OM constate des incohérences flagrantes dans l’élaboration des calendriers sportifs. L’OM a dû, aux retours des trêves internationales de septembre et de mars et malgré un nombre important d’internationaux dans ses rangs, composer avec des matchs planifiés le vendredi soir, soit moins de 48 heures après le retour de sélection de certains de ses joueurs cadres (J9 ; SCO-OM ; 0-3 et J29 ; OM-MHSC ; 1-1). L’OM a également subi l’impact d’une finale de coupe de France planifiée au milieu d’une journée de championnat (J33). […] Enfin, l’OM s’étonne de certaines décisions de la Commission de discipline de la LFP. Le club remarque qu’il fut, suite à l'usage d’engins pyrotechniques par ses groupes de supporters, sanctionné d’une fermeture partielle du virage sud lors du match OM-RC Lens (J12). En revanche, dans un contexte comparable, la même sanction applicable n’a pas été prononcée avant le match retour disputé samedi dernier », conclut l'OM en demandant plus de « respect à son égard et plus de cohérence dans les décisions futures ». Après le départ d'Aulas de l'OL, l'OM semble disposé à lui succéder dans la contestation active de la LFP.