Mécontent des performances de Lilian Brassier, l’Olympique de Marseille a mis fin à son prêt avec obligation d’achat. Le défenseur central fait l’objet d’une opération similaire à Rennes. Mais dans ce dossier complexe, le club phocéen a dû passer à la caisse en attendant de récupérer sa mise.
Lucide sur son manque d’adaptation à l’Olympique de Marseille, Lilian Brassier a accepté la décision de ses dirigeants. Le défenseur central n’a rien fait pour compliquer son départ. Bien au contraire. « Aujourd’hui, je suis heureux que nous ayons trouvé une solution qui convienne à tous, et d’avoir l’opportunité d’écrire une nouvelle page », a écrit l’ancien Marseillais dans ses adieux sur les réseaux sociaux. Il faut dire que le dossier n’était pas simple.
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— Stade Rennais F.C. (@staderennais) January 31, 2025
L’été dernier, le club phocéen avait conclu un prêt avec obligation d’achat à 12 millions d’euros. Avant de l’expédier à Rennes dans les mêmes conditions, il fallait donc casser ce prêt négocié avec Brest. Comme le raconte le quotidien Ouest-France, le SB29 a finalement accepté d’avancer le transfert définitif de Lilian Brassier à l’Olympique de Marseille. Autrement dit, le pensionnaire du Vélodrome doit déjà payer les 12 millions d’euros qui devaient être versés l’été prochain.
Un bonus pour Rennes
L’actuel deuxième de Ligue 1 a ainsi obtenu le droit de s’entendre avec Rennes où le défenseur central s’engagera pour quatre ans après la validation de son transfert définitif au terme de la saison. Toutes les parties concernées s’y retrouvent, et notamment l’Olympique de Marseille qui récupérera sa mise dans quelques mois. De son côté, le Stade Rennais récupère 3 millions d’euros sur la somme reçue par Brest. Car au moment de la vente de Lilian Brassier aux Pirates en 2021, le SRFC, club formateur du joueur, avait négocié un pourcentage à la revente. On comprend mieux pourquoi l’opération a été longue avant de se finaliser.