ACA-OM ‍: Kenzo agressé, les graves accusations d’Ajaccio

ACA-OM : Kenzo agressé, les graves accusations d’Ajaccio

Après le match entre l’AC Ajaccio et l’Olympique de Marseille (1-0) samedi dernier, l’agression du petit Kenzo par des supporters corses a choqué. Le président ajaccien Alain Orsoni avait lui aussi condamné le comportement des agresseurs, avant de remettre en question la version de la famille de la victime.

L’agression du petit Kenzo n’a pas fini de faire parler. Samedi dernier, le garçon de 8 ans, atteint d’un cancer au cerveau, avait été invité pour assister au match entre l’AC Ajaccio et l’Olympique de Marseille. Mais le jeune supporter marseillais et son père ont été violemment agressés dans leur loge par des fans corses. C’était effectivement la version racontée par la mère de la victime. Un récit désormais contredit par le président ajaccien Alain Orsoni.

« Il semblerait hélas, que les informations communiquées immédiatement après les faits, ne soient que très partiellement conformes à la réalité, a dénoncé le dirigeant dans un communiqué. Au début, je n’avais aucune raison de douter de la véracité des déclarations des parents du petit Kenzo, car il m’apparaissait impossible qu’ils aient pu vouloir instrumentaliser leur petit garçon malade à des fins de Bad Buzz. »

« C’est pourquoi, soucieux de préserver les intérêts de mon club et sincèrement révolté, je me suis associé aux manifestations de soutien vis-à-vis de cette famille et condamné avec fermeté les faits tels qu’on les avaient exposés », a expliqué Alain Orsoni, qui avait emmené Kenzo dans le vestiaire marseillais pour lui permettre de rencontrer ses idoles. Un geste que le patron de l’ACA semble regretter puisque selon lui, la famille du jeune garçon aurait menti.

Ajaccio menace de porter plainte

« Désormais, les éléments objectifs de l’enquête, et notamment le contenu de l’enregistrement de la vidéo-surveillance, révèlent que la vérité est toute autre et que la gravité des agissements de certains supporters ajacciens, au demeurant répréhensibles, aient été très nettement exagérée, a-t-il écrit. Le club se réserve donc la possibilité de faire valoir ses droits contre toutes personnes susceptibles d’avoir été à l’origine de ces informations erronées et ceux qui complaisamment, les ont relayées. » Du côté olympien, ce communiqué risque de ne pas passer.