Covid-19 ‍: On reprend et sans broncher, Le Guen y va fort

Covid-19 : On reprend et sans broncher, Le Guen y va fort

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Joueurs et entraîneurs, tout le monde n’est pas emballé à l’idée de reprendre le football en raison de la pandémie de coronavirus.

L’éventuelle reprise des compétitions en juin prochain ne rend pas tout le monde fou de joie en raison des risques sanitaires. Mais pour l’entraîneur du Havre, Paul Le Guen, hors de question de se plaindre. Sur le site officiel des Normands, l’ancien coach du Paris Saint-Germain a livré un discours relativement optimiste et tourné vers le futur qui devrait faire plaisir à ceux qui militent activement pour une reprise rapide de la Ligue 1.

« Les joueurs ont en tête cet objectif. Très honnêtement, savoir qu’à partir du 11 mai la situation devrait évoluer est un objectif intéressant pour tout le monde. Bien sûr, je suis attentif aux directives du gouvernement sur cette sortie du confinement, j’écoute et je lis énormément sur ce sujet et nous prendrons toutes les précautions nécessaires lors de la reprise tout en ayant à l’esprit qu’il n’y a pas de risque zéro. Mais c’est la même problématique pour toutes les professions. Il faudra tout mettre en place pour que nous puissions nous ré-entraîner dès la sortie de ce confinement dans les conditions les plus sûres pour tout le monde » a indiqué Paul Le Guen avant de s’exprimer sur la possibilité de jouer tous les trois jours durant plus d’un mois.

Là encore, pas de problème pour le coach du Havre. « Cela ne m’effraie pas du tout, toute une partie de ma carrière, j’ai joué tous les trois ou quatre jours et j’aime ça. Et puis, il ne faut pas se plaindre, nous avons une période de break, il faudra rattraper ces matchs et donc jouer plus souvent. Je ne pense pas qu’il y ait de risques inconsidérés, les joueurs et les staffs sont tout à fait capables de s’adapter à cela. Depuis des semaines, nous voyons des personnels soignants qui se mobilisent, des gens se dévouer et qui prennent des risques pour se mettre au service des autres, alors nous n’allons pas commencer à nous plaindre. Il faut un peu de décence et je mesure notre chance si nous pouvons reprendre, même s'il y a quelques petits désagréments ». Voilà un avis bien tranché qui ne manquera pas de provoquer des réactions, positives comme négatives.