Diarra ne veut pas d'un Bordeaux « ‍ridicule ‍» contre le PSG et l’OM

Diarra ne veut pas d'un Bordeaux « ridicule » contre le PSG et l’OM

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Alou Diarra, resté à Bordeaux alors qu'il était annoncé à l'OM, est conscient que le début de saison des Bordelais n'est pas à la hauteur. Pour le capitaine girondin, il faut vite réagir avant deux matches cruciaux.

Deux matches, deux défaites. Mathématiquement, le départ des Girondins de Bordeaux dans cette saison 2010-2011 ne pouvait pas être pire. Mais c’est surtout sur le plan du jeu que l’équipe de Jean Tigana inquiète, tant les performances girondines ont été aseptisées aussi bien contre Montpellier que contre Toulouse. Une situation qu’Alou Diarra, le capitaine de Bordeaux n’avait pas vu venir et surtout qu’il veut rectifier.


« Deux défaites, zéro point, ce n'est évidemment pas ce qu'on espérait. C'est d'autant plus surprenant qu'on avait bien travaillé pendant la préparation. On se rend compte qu'il nous faut faire beaucoup plus, dans tous les domaines, pour espérer un résultat aujourd'hui. C'est psychologique. On a gardé des restes du manque de confiance de la fin de saison dernière qu'on n'a peut-être pas complètement digérée (...) Dans notre situation, il est important que tout le monde mette beaucoup plus de détermination dans ce qu'il va faire : dans le replacement, le duel, l'adversité, etc. Pour mieux finir nos actions, aussi », explique l’international bordelais dans les colonnes de Sud-Ouest.


Et les deux prochains matches des Girondins de Bordeaux ont de quoi donner quelques frissons supplémentaires puisque le club se placera le week-end prochain au Parc des Parc, avant une semaine plus tard de recevoir l’OM à Chaban-Delmas. « On sait très bien que contre ce genre d'équipes, si on n'y est pas, on sera ridicules. Il faudra automatiquement élever notre niveau de jeu, mais c'est vrai aussi que cela peut nous relancer si on négocie bien ces échéances », admet Alou Diarra. En deux semaines, la saison des champions de France de l’an dernier pourrait basculer du bon ou du mauvais côté, l’heure est donc à la mobilisation générale.