Bordeaux ‍: Gérard Lopez proche de miser sur les Américains

Bordeaux : Gérard Lopez proche de miser sur les Américains

Icon Sport

Gérard Lopez, propriétaire des Girondins de Bordeaux, veut ramener de l'argent frais au club. Cela tombe bien l'homme d'affaires discute avec trois fonds d'investissement d'origine américaine.

Après le douloureux épisode King Street, les Girondins de Bordeaux vont-ils renouer avec les Etats-Unis ? Le club girondin, alors proche du dépôt de bilan, avait été cédé par le fond d'investissement américain, cité plus haut, à Gérard Lopez en juin 2021. Depuis, la situation financière des Bordelais s'est faiblement améliorée alors qu'ils végètent en Ligue 2, en quête d'une remontée en Ligue 1 presque vitale. Le budget du club pour cette saison a été tablé sur cette éventualité, laquelle reste incertaine. Bordeaux est pour le moment troisième de Ligue 2 avant son match de lundi soir, à Amiens.

Des américains actionnaires mais Lopez toujours patron 

Autant dire que de l'argent frais ne ferait pas de mal à Gérard Lopez. L'homme d'affaires hispano-luxembourgeois ne s'en cache pas et décrivait les investisseurs qu'il attendait à Sud-Ouest, en janvier dernier. « Quelque chose de solide, sérieux, qui correspond au projet qu’on veut mener, qui peut amener sa pierre à l’édifice pour nous renforcer. Ce n’est ni dépendant d’une remontée en Ligue 1, ni quelque chose qui doit obligatoirement s’opérer. Les personnes avec qui on parle ont de vraies capacités », indiquait-il.

Il semblerait, selon le quotidien régional, que trois fonds d'investissement aient répondu à l'appel de Gérard Lopez. Leurs noms n'ont pas filtré, seulement leur origine commune : les Etats-Unis. L'un des candidats a même envoyé des représentants en Gironde mardi dernier pour visiter le centre d'entraînement du Haillan. Il s'agit d'une possible entrée dans le capital pour un actionnariat minoritaire, ce qui veut dire que Gérard Lopez resterait propriétaire et patron des Girondins de Bordeaux. Pas sûr toutefois que cette nouvelle ravisse les supporters bordelais, encore traumatisés par les fonds d'investissements d'origine américaine.