Domenech ‍: «Bravo et See You en Afrique du Sud»

Domenech : «Bravo et See You en Afrique du Sud»

Fidèle à ses habitudes, Raymond Domenech n’a pas entendu les demandes de démission du Vélodrome, mais a pris rendez-vous pour le Mondial 2010.

Pour Raymond Domenech, tout n’est pas à jeter dans la défaite des Bleus face à l’Argentine (0-2). L’équipe de France aurait certes connu une rencontre bien différente si Nicolas Anelka avait ouvert le score sur son face à face de la première période, mais la réalité du terrain a rattrapé les Bleus. « Je ne suis jamais satisfait d'une défaite. On peut voir les aspects positifs et travailler sur les points négatifs. Mais on a été nettement mieux qu'il y a deux ans (défaite en amical contre l'Argentine, 0-1 au Stade de France), on les a empêchés de sortir et en première période on a eu la maîtrise. Je pars avec plus de conviction, que cette équipe est solide, capable de faire des choses intéressantes. Cette équipe est jeune et elle tente d'évoluer, d'avancer. Chaque fois que l'on est battu, c'est que l'adversaire est meilleur Ils ont gagné, je leur dis Bravo et see you en Afrique du Sud », a même lancé le sélectionneur national, même si l’enthousiasme de la campagne de qualification pourrait être quelque peu douché par ce revers d’entrée de jeu en 2009.


C’est en tout cas le sentiment laissé par la fin de match au Vélodrome, et les sifflets, les encouragements réservés à l’Argentine ainsi que les demandes de démission. « Je suis déçu comme le public. C'est dommage parce que c'était un bon match, il y a des doutes, je les ai aussi. Après, il y a des choses et des questions que je n'entends pas », assure Raymond Domenech, déjà concentré sur une double confrontation avec la Lituanie qui s’annonce capitale, même si le technicien français a souhaité tempéré ce sentiment de match-couperet. « L'objectif est toujours la qualification pour la Coupe du monde. Mais on a l'impression que lors de ces deux prochains matches, ça passe ou ça casse. Une qualification se joue jusqu'au mois d'octobre et novembre. On ne joue pas la Ligue des champions. Cette notion de double confrontation induit une idée d'élimination qui n'a rien à voir avec une phase qualificative de Mondial », a rappelé Raymond Domenech, qui sait toutefois très bien qu’autre chose qu’un carton plein face à la Lituanie aurait du mal à passer. Une fois de plus.