Benzema confirme avoir menti à Valbuena

Benzema confirme avoir menti à Valbuena

Photo Icon Sport

Toujours mis en examen et sous le coup d’un contrôle judiciaire pour son implication dans l’affaire de chantage de la sextape sur Mathieu Valbuena, Karim Benzema a avoué à la juge avoir menti à son coéquipier en équipe de France au sujet du visionnage de la fameuse vidéo.

L’attaquant du Real Madrid, interrogé par le meneur de jeu lyonnais lors du rassemblement à Clairefontaine à l'automne dernier, avait assuré avoir vu la sextape en question, afin de prouver qu’elle existait bien et inciter ainsi son coéquipier à entrer en contact avec un associé des malfaiteurs. Dans ses propos à la juge d’instruction chargée du dossier, que Le Parisien a pu se procurer, Benzema a reconnu ses torts. 

« J'aurais dû lui dire que je ne l'avais pas vue. Mais j'ai fait le malin, j'ai fait l'acteur, sur ce coup-là. Je ne l'ai jamais vue, cette vidéo », a expliqué le joueur du Real Madrid, qui selon Mathieu Valbuena avait juré « sur la vie de sa fille », qu’il avait visionné les ébats de Valbuena. 

Karim Benzema a également déploré le traitement qui lui était réservé dans cette affaire, expliquant que toute sa famille était touchée par le battage médiatique. « Je suis énervé, franchement, grave énervé par rapport à tout ce qui est sorti dans la presse. On m'a sali, par rapport à ma famille, pour me voir sur toutes les chaînes, pour rien du tout. Comme si j'étais un terroriste. Ce n'est même plus l'affaire de la sextape de Valbuena, c'est l'affaire Benzema. Je suis comme un fou, je suis dégoûté. Heureusement que j'ai un bon mental, je résiste à tout ça, mais franchement, c'est un truc de fou. Mes neveux et nièces qui vont à l'école se font insulter. Je reçois des lettres de menace chez moi. Ça, je m'en fous. C'est plus la souffrance de mes parents, ça fait mal quand tu vois ton père et ta mère qui pleurent », a confié un Karim Benzema qui sait que cette affaire est loin d’être terminée, la juge d’instruction n’étant pas décidée à lever le contrôle judiciaire.