Bellion « ‍Je suis une brêle ‍»

Bellion « Je suis une brêle »

Photo Icon Sport

Si les Girondins connaissent un début de saison délicat malgré la victoire face à Lyon le week-end dernier, c’est également le cas de leur attaquant David Bellion en manque de temps de jeu et de confiance avant le déplacement ce mercredi en Coupe de la Ligue à Nancy.

L'ancien attaquant de Manchester United qui sait que cette compétition est importante pour le club mais aussi pour lui, mise forcément beaucoup dessus. « La Coupe de la Ligue peut-être un bon tremplin afin de bonifier les trois points pris face à Lyon. Une qualification nous maintiendrait sur une bonne dynamique et nous permettrait d’engranger encore plus de confiance. Cela peut aussi permettre à ceux qui ne jouent pas ou peu d’accumuler des minutes de jeu, de revenir dans le rythme. Pour avoir une chance de gagner sa place, il faut se montrer. S’il y a un turn-over, chaque élément du groupe a une chance de montrer ses qualités. S’il n’y en a pas, cela ne sert à rien », déclare l’attaquant bordelais qui s’attendait surement à plus jouer après le départ de Fernando Cavenaghi, et qui espère simplement se montrer désormais quand on lui en laisse le temps, ce qui n'a pas été du tout le cas selon lui la saison dernière.

 

« Chamakh avait joué 4 069 minutes, moi, 1 126 (3 buts en L 1). Les autres attaquants ont subi son talent. Ce n’est pas une charge contre Laurent Blanc (alors entraîneur), que j’aime beaucoup, ni une excuse. C’est un constat : en 2009, l’année du titre, le turnover avait été exceptionnel. L’an passé, Bordeaux avait treize joueurs et des remplaçants. Certains étaient en surchauffe, d’autres au frigo. Or, un joueur est aussi fragile qu’une Ferrari. À force de la faire carburer sans entretien, elle explose. Pareil, si tu la sors après l’avoir laissée trois mois au garage », compare David Bellion, qui ne veut toutefois pas mettre tout sur le dos de Laurent Blanc, expliquant que son niveau présenté la saison passée était loin de celui d’un joueur professionnel.

« Je suis une brêle. La saison dernière, il valait mieux mettre une chèvre. Au moins, elle, elle a l’habitude de gambader sans se poser de questions », affirme haut et fort dans L’Equipe un David Bellion qui aura l’occasion de prouver le contraire ce mercredi soir à Nancy en Coupe de la Ligue.