Raggi, Moutinho, Carrasco… Larqué élimine l’ASM

Raggi, Moutinho, Carrasco… Larqué élimine l’ASM

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Battue par la Juventus Turin lors de son quart de finale aller de Ligue des champions (1-0), l’AS Monaco peut regretter le penalty décisif généreusement accordé aux Bianconeri. Pas de quoi dissimuler les failles individuelles qui n’ont pas échappé à Jean-Michel Larqué.

« L’AS Monaco n’a pas fait le match qu’on attendait de sa part. On restait évidemment sur l’impression du match à Londres face à Arsenal (victoire 3-1). Il y a eu trop de manquements individuels et collectifs. Surtout individuels, a insisté le consultant de RMC. Il y a un problème avec le positionnement de Raggi, lui qui a plus été habitué à jouer en défense centrale qu’à droite. Il a énormément défendu dans l’axe, laissant le couloir gauche de la Juve très libre. Au milieu de terrain, Moutinho a été en dessous de ce qu’on attendait de lui. Fabinho a été presque transparent. Sur ses occasions, Ferreira Carrasco n’a fait que les mauvais choix. Ça fait beaucoup pour sortir avec un résultat positif. Beaucoup trop de joueurs ont été décevants. » En conséquence, Larqué, marqué par l’occasion manquée de Yannick Ferreira Carrasco, ne croit plus aux chances de l’ASM.

« A ce niveau de la compétition, il faut faire deux très bons matchs, ou au moins un bon match et un très bon pour se qualifier. Ce ne sera pas le cas sur cette double confrontation, a-t-il affirmé. Sur ce match-là, je n’ai pas eu de frissons. Je n’ai pas aimé le rythme. Et ça n’a pas été brillant non plus de la part de la Juve. On ne peut pas jouer un match au rabais à ce niveau-là, il faut beaucoup d’enthousiasme et le cocktail est difficile à trouver. Il faut de l’enthousiasme, de la générosité, mais aussi de la lucidité. Ferreira Carrasco n’en a pas eu sur son occasion. On ne marque jamais un but sans être agressif. Il faut avoir envie de faire mal au ballon et au gardien devant vous. Vous pouvez aussi marquer en finesse, mais c’est une rage intérieure. Là, il fait le mauvais geste. Ni angle, ni puissance, ni précision. Quand il a eu quelques ballons de contre, il ne s’est pas appliqué. On ne peut pas être satisfait d’une telle rencontre côté monégasque. » Rendez-vous mercredi 22 avril pour le match retour au stade Louis-II, l'occasion de faire mentir Jean-Michel Larqué.