Le PSG monte dans le quart, mais a tremblé

Le PSG monte dans le quart, mais a tremblé

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En obtenant le nul (1-1) à domicile ce mercredi contre Valence, le Paris Saint-Germain s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Le PSG a cependant souffert à à une équipe espagnole qui avait ouvert le score.

Au moment du coup d’envoi, les choses étaient claires, c’est Valence qui devait prendre des risques sur la pelouse du Parc des Princes puisque les Espagnols, battus à l’aller (1-2), avaient l’obligation de marquer deux fois pour espérer se qualifier. Autrement dit, le Paris Saint-Germain, privé qui plus est d’Ibrahimovic, n’avait pas l’obligation de se ruer devant. Alors forcément, la rencontre s’en ressentait, même si le PSG se montrait plutôt sous un bon jour dans la première partie du match. Mais peu à peu, Valence prenait ses repères et juste avant la pause, il fallait un Sirigu inspiré pour éviter l’ouverture du score des visiteurs, le portier parisien détournant une frappe vicieuse de Jonas (45e). 

La première période n’avait guère été enthousiasmante, la deuxième débutait de manière un peu plus animée. En effet, Valence allait débloquer la marque, le Brésilien Jonas trompant cette fois Sirigu d’une frappe flottante légèrement touchée par Alex (0-1, 55e). Cette ouverture du score changeait totalement la donne, puisque le PSG était désormais à la merci d’un seul but de Valence et d’un seul coup la tension devenait grande dans le camp parisien. 

Ancelotti décidait alors de lancer Gameiro en lieu et place de Motta, ce choix allait être judicieux. L’attaquant français allait en en effet être l’initatieur de l’égalisation du PSG en réussissant à prendre à défaut la défense de Valence avant de servir Lavezzi. Ce dernier voyait son tir à bout portant être repoussé par le portier de Valence, mais l’attaquant parisien réussissait à reprendre le ballon de la cuisse droite (1-1, 66e). 

Paris respirait mieux, mais cela ne changeait rien pour les Espagnols qui devaient impérativement marquer un deuxième but. Et forcément plus le temps passait et plus les Parisiens se recroquevillaient en défense, laissant le monopole du ballon à leurs adversaires, ce qui rendait l’atmosphère légèrement irrespirable dans les tribunes du Parc des Princes. Soldado et Jonas se mettaient en valeur, mais ne trouvaient pas la faille, tandis que le PSG jouait à fond quelques contres. Mais Paris tenait jusqu'à la dernière seconde et continuait sa route en Europe.