Donetsk-Brême, une finale inédite (Mai 2008)

Donetsk-Brême, une finale inédite (Mai 2008)

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La finale de la Coupe de l'UEFA opposera le 20 mai en Turquie les Ukrainiens de Donetsk aux Allemands du Werder Brême.  

Au lendemain d’une incroyable demi-finale de Ligue des Champions entre Chelsea et Barcelone, les affiches des demi-finales de la Coupe de l’UEFA faisaient évidemment pâle figure. Mais sans atteindre des sommets, loin de là, les deux rencontres entre équipes ukrainiennes d’un côté, et allemandes de l’autre ont eu le mérite d’être acharnées.

A Donetsk, le Shakhtar a du s’arracher pour obtenir son billet pour la finale. Auteurs d’un nul à Kiev (1-1) lors du match aller, les tombeurs de l’OM au tour précédent, pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score par le Brésilien Jadson, dont la frappe des 18 mètres ne laissait aucune chance au portier du Dynamo Kiev (1-0, 17e). Dans un match incroyablement haché par les fautes, Kiev allait revenir à hauteur grâce à l’inévitable Bangoura qui trompait Pyatov (1-1, 47e). Les minutes filaient et ce n’est pas l’entrée sur le terrain d’un supporter visiblement en forme, et qui se jetaient dans les filets du but du Shakthar, qui semblait en mesure de changer la face de cette demi-finale. Mais, alors qu’on se dirigeait vers la prolongation, Ilsinho, un autre joueur brésilien de Donetsk marquait le but qu’il fallait pour qualifier sa formation (2-1, 89e). 

L’autre demi-finale allait être beaucoup plus spectaculaire. Pourtant, Hambourg avait frappé un grand coup à l’aller en s’imposant à Brême (0-1). Les joueurs de Martin Jol prenaient même un avantage que l’on pensait définitif puisqu’au quart d’heure de jeu Olic ouvrait le score pour Hambourg (1-0, 15e). Mais le Werder ne s’en laissait pas compter et allait réussir à inverser la tendance. C’est d’abord Diego qui égalisait (1-1, 29e) avant que Pizarro double la mise (1-2, 65e) et que Baumann enfonce le clou (1-3, 83e). Devant son public, stupéfié par la tournure des évènements, Hambourg se ruait à l’assaut des buts de Wiese. Olic, encore lui, ramenait l’espoir (2-3, 87e), mais le Werder Brême s’accrochait et se qualifiait pour la finale du 20 mai en Turquie contre Donetsk.