Satisfait des verdicts favorables prononcés mardi, Gérard Lopez en a profité pour répondre à ses détracteurs. Le président et propriétaire des Girondins a rappelé que le club n’existerait plus sans son intervention.
Soulagement à
Bordeaux. Ce mardi, le Tribunal de commerce a accepté le plan de continuation de Gérard Lopez. Puis la DNCG a validé la présence des Girondins en National 2 la saison prochaine grâce à l’apport de 9 millions d’euros de la part de l’Hispano-Luxembourgeois. C’est une double victoire pour le président et propriétaire des Marine et Blanc, lequel a profité de la situation pour répondre à ses nombreux détracteurs comme Bixente Lizarazu.
« Pourquoi j’ai remis 9 millions d’euros ? Parce qu’il y a une envie de réussir, s’est défendu Gérard Lopez sur les ondes d’ici Gironde. Il y a une envie de remettre le club sur des rails. Ce n’est pas une nouvelle dette parce que jamais de la vie je serai remboursé avant le reste. Ce n’est même pas l’idée d’ailleurs. L’idée, c’est un investissement. A un moment donné, cet investissement va se retrouver dans le capital, et pas en dettes. »
« Il y a tellement de conneries qui sont dites, et je me permets de le dire comme ça, par des gens qui n’ont jamais rien fait pour le club, a lâché le dirigeant. C’est tellement facile de se cacher derrière un écran, derrière un réseau social. Que ce soient des soi-disant supporters, parce qu’il y en a beaucoup qui soutiennent le projet, que ce soient même certains élus, que ce soient certaines ex-gloires du club… Tous ces gens-là, ils n’étaient pas là il y a quatre ans, il y a deux ans, ou cette année… C’est hyper facile de critiquer, sans en plus connaitre toute la réalité. »
Kahn piqué au passage
« Donc oui, aujourd’hui si je remets 9 millions d’euros, et si j’en ai remis avant, c’est pour vraiment aider le club, et il n’y a personne d'autre pour le remettre. On a vu Oliver Kahn débarquer, il n’avait pas un sou. On a vu d’autres gens débarquer et ils ont été interrogés par la police parce qu’il y avait une fraude… On n’a vu personne d’autre se manifester. On n’a vu personne d’autre il y a quatre ans. Si je n’y étais pas, ce club aurait disparu », a rappelé Gérard Lopez, loin d'être considéré comme un sauveur chez les amoureux du club aquitain.