John Textor a beau avoir fait le malin lors d'un éphémère retour dans plusieurs médias français, l'homme d'affaires américain n'impressionne plus personne. Dans Le Figaro, c'est un portrait apocalyptique qui est fait de l'ancien propriétaire de l'OL.
A la surprise générale, l'ancien boss de l'Olympique Lyonnais a débarqué en France pour un petit numéro de communication destiné à vanter ses qualités. Mais cela n'a pas réellement fonctionné auprès des supporters de l'OL. Plus personne ne croit réellement les affirmations de John Textor, lequel a été écarté par Michele Kang quand cette dernière a vu le carnage fait par le businessman américain dans les comptes du club rhodanien. A l'heure du bilan de l'année 2025, le quotidien Le Figaro, quotidien national de référence, livre un réquisitoire contre John Textor. Pour celui qui dirige désormais le club brésilien de Botafogo, il est clair qu'un retour en France à la tête de Lyon n'est plus du tout d'actualité.
John Textor habillé pour l'hiver
Revenant sur les flops 2025, Le Figaro n'est pas loin de placer John Textor en numéro 1 ou même plutôt en champion de France. Nos confrères sont d'une sévérité absolue avec celui qui a racheté l'Olympique Lyonnais à Jean-Michel Aulas en 2022. « L’homme d’affaires US restera celui qui a failli faire plonger le club rhodanien dans les abysses. Il peut aujourd’hui tacler Jean-Michel Aulas, les instances du foot, la DNCG ou encore ses concurrents, mais sa voix n’est plus audible. Avec des transferts loufoques, des joueurs surpayés pour faire profiter certains de ses amis présidents de millions supplémentaires, des mouvements incompréhensibles entre le Brésil, la France et la Belgique, sans oublier un plan social qui a touché près de 100 salariés (...) Le tableau d’ensemble, avec une proche banqueroute de l’OL, est cataclysmique. Des hommes de sa trempe ne font pas du bien au football », écrivent nos confrères.
Du côté de Lyon, on a décidé de totalement tourner la page John Textor. Et Michele Kang est déjà parvenue à réparer une partie des dégâts financiers causés par son prédécesseur. Mais, il faudra encore du temps pour que le « cowboy » ne soit plus qu'un lointain souvenir pour les supporters de l'OL.