Dans un entretien accordé à la presse italienne, Medhi Benatia a longuement expliqué son admiration pour Roberto De Zerbi. Le directeur du football estime que l’Olympique de Marseille ne pouvait pas trouver un meilleur entraîneur.
Si Roberto De Zerbi ne fait pas l’unanimité auprès des observateurs,
l’Olympique de Marseille est totalement conquis par son entraîneur. L’Italien a atteint les objectifs fixés jusqu’ici et instaure une nouvelle mentalité. C’est d’ailleurs cette passion et cette exigence qui séduisent particulièrement le directeur du football Medhi Benatia.
« Roberto est complètement fou de football, a décrit le dirigeant dans La Gazzetta dello Sport. Beaucoup d’entraîneurs gagnent des matchs même en jouant mal et s'en contentent, mais pas lui, il n’est jamais satisfait. Après le 5-1 contre Nice, il secouait la tête, désespéré, en répétant qu’on aurait pu mieux jouer. C'est aussi ce que faisait Guardiola, mon ancien entraîneur au Bayern. C’est un perfectionniste, il reste au bureau toute la journée. Il n’a que le football en tête et il est prêt à mourir pour ses idées. »
Quant à ses échanges parfois tendus avec ses hommes, « il a un gros caractère mais il n'est pas caractériel, a tempéré Medhi Benatia. Il te dit les choses en face, il s'énerve contre un joueur puis l'embrasse. Des gens comme lui entrent dans ton coeur. Je l’avais rencontré à Brighton quand j’étais agent, je lui avait proposé deux-trois joueurs. » Le bras droit du président Pablo Longoria s’est donc jeté sur l’occasion lorsque l’Italien a quitté le banc des Seagulls.
La recrue dont je suis le plus fier
- Medhi Benatia« A l'été 2024, on discutait avec plusieurs entraîneurs, a-t-il raconté. Mais quand j'ai su qu'il partait, je l'ai tout de suite appelé et je lui ai dit que j'avais un grand projet : "Je pense qu'une ville comme Marseille a besoin de gens comme nous." C'est comme ça que je l'ai convaincu. La saison dernière, nous avons atteint la Ligue des Champions et nous avons fini deuxièmes après beaucoup de difficultés. Avec Longoria, nous avons trouvé les bonnes solutions, même dans les moments les plus difficiles. La recrue dont je suis le plus fier ? De Zerbi. Nous avons le même tempérament : quand l'équipe ne gagne pas, il est le premier à se sentir mal. » Une personnalité parfaitement adaptée au club phocéen et à son public.