Ça chauffe à Strasbourg

Ça chauffe à Strasbourg

Photo Icon Sport

L’été s’annoncé chaud au Racing qui se paye une crise de grande ampleur après avoir manqué la remontée. Furlan paye le premier en étant licencié.

Le ton monte à Strasbourg entre le président et l’entraineur du club. Philippe Ginestet reproche à son coach, qui avait promis de quitter le club sans rien demander en cas d’échec dans l’opération remontée, de ne plus vouloir tenir sa parole. Jean-Marc Furlan a en effet annoncé qu’il souhaitait continuer au Racing la saison prochaine. « Je suis sans nouvelle de lui depuis la défaite à Montpellier. J’étais là pour le rencontrer et il me dit qu’il ne peut pas être au rendez-vous et que je dois voir avec son conseiller. J’aurais aimé connaître de vive voix ses explications sur la fin de saison. Moi, je suis quelqu’un de la campagne et une parole est une parole. Je suis d’autant plus surpris que pas un président en Europe n’aurait maintenu son entraîneur après la relégation et la série de onze défaites de la saison dernière, sans parler de la mauvaise période que nous avons traversée début 2009 », a lancé le président alsacien, qui n’a pas eu à faire directement avec le coach strasbourgeois, mais à son conseiller, Jacques Crouzel.


« Jean-Marc m’a dit : "J’ai tellement avalé de couleuvres depuis deux ans, avec des joueurs qu’on m’a imposés et dont je ne voulais pas, que j’en ai ras-le-bol. J’ai tellement été floué et méprisé dans ce club que je ne vois pas pourquoi je respecterais ma parole. Si le président veut un débat médiatique, il l’aura, mais je pense que je m’en sortirai beaucoup mieux que lui. J’ai des arguments pour le faire vaciller. " Jean-Marc Furlan serait parti même en cas de montée en L 1 parce qu’il ne veut plus travailler dans un club où il n’y a pas la moindre concertation entre la cellule recrutement, la direction générale, le président et le staff », a assuré le proche de Jean-Marc Furlan, qui a même assuré que Ginestet avait appelé Lorient pour « tailler en pièces » Furlan à l’époque où le club breton cherchait un éventuel successeur à Christian Gourcuff. Un règlement de comptes pas vraiment en règle, dont le Racing se serait bien passé pour préparer la saison prochaine.

Une nouvelle saison qui sera de toute façon sans Jean-Marc Furlan, contre qui Strasbourg a entamé mercredi après-midi une procédure de licenciement.