Longtemps blessé, Cheikh M'Bengue est de retour depuis deux matchs dans le onze du TFC. Deux matchs qui correspondent à deux victoires, alors que Toulouse restait jusqu'alors sur une très mauvaise série. Alors, M'Bengue, porte bonheur des Violets?
« Trois points à Auxerre, trois nouveaux samedi face à Caen : on m'a dit que j'étais un porte-bonheur, je dirais qu'il s'agit d'une coïncidence. Je crois surtout que l'équipe a eu une réelle prise de conscience après les trois revers d'affilée (Ndlr : à Nice 2-0, à Montpellier 1-0, puis face à Marseille 0-1). C'est vrai que lorsque je ne suis pas là, le flanc gauche n'est pas occupé par un spécialiste du poste. Et c'est toujours plus facile, pour un bloc, de défendre avec un latéral qu'un milieu. Moi je joue arrière depuis tout petit. Bien défendre, c'est ma qualité première ; il y a des habitudes à avoir » explique le jeune latéral gauche, que Alain Casanova considère comme l'un des tous meilleurs à son poste en Ligue 1. Pas une mince affaire quand vos concurrents se nomment Trémoulinas, Taiwo ou Cissokho, entre autres.
En déplacement à Lyon ce week-end, M'Bengue espère bien ne pas rentrer bredouille de Gerland. S'il respecte cette équipe lyonnaise, il sait son équipe capable de l'emporter dans le Rhône. « L'OL reste l'OL. Il faudra être prudents, cependant ils sont sûrement plus prenables aujourd'hui » avoue le Toulousain, qui devra à nouveau jouer son rôle de porte-bonheur (et d'excellent arrière gauche) pour que les « Pitchounes » ramènent au moins un point, qui ferait à n'en pas douter leur bonheur.
