Présenté il y a encore quelques années comme le possible successeur de Jean-Michel Aulas, avec qui il faisait des affaires avec l'OL et l'ASVEL, Tony Parker semble vouloir s'écarter de ses affaires dans la capitale des Gaules. Pour TP, l'avenir n'est plus réellement du côté du Groupama Stadium.
« Succéder un jour à Jean-Michel Aulas ? Pour l’instant non. Jean-Michel Aulas est un ami de longue date, on est dans la même famille puisque OL Groupe a investi dans mes deux clubs de basket : Asvel masculin et féminin. Mais Jean-Michel est président, il compte rester très longtemps. On verra. » En avril 2022, interrogé par BFM Business sur la possibilité de le voir un jour prendre les commandes de l’Olympique Lyonnais, Tony Parker n’avait pas totalement repoussé cette possibilité. Mais depuis, OL Groupe, dont il était membre du Conseil d’Administration, a été vendu à John Textor, et cette hypothèse ne semble plus réellement d’être d’actualité. Et même encore plus depuis quelques heures, puisque différents médias annoncent que le quadruple Champion NBA avec les Spurs, et vainqueur de l’Euro 2013 avec la France, va probablement vendre, ou plutôt échanger, ses parts dans le club de basket de Villeurbanne, dont il était le propriétaire.
TP prêt à imiter Jean-Michel Aulas
🙌 @TonyParker est éligible au @Hoophall Of Fame 2023 ! #23HoopClass pic.twitter.com/bkYrFDuiGv
— NBA France (@NBAFRANCE) December 21, 2022
Tony Parker souhaite en effet confier à Serge Bueno, patron de Smart Good Things, dont le nom avait été cité il y a deux ans pour acheter l’AS Saint-Etienne, le club de basket de Villeurbanne, TP étant prêt à échanger ses parts dans l’ASVEL contre des actions dans l’entreprise. Le Progrès affirme que ce deal devait être présenté ce lundi lors d’un conseil d’administration de l’équipe, mais que cela a été repoussé en raison de « la contestation des actionnaires et de partenaires. » Parmi ces actionnaires et partenaires, il y a l’Olympique Lyonnais. Le média local précise que même si Tony Parker cède ses parts dans l’ASVEL, il pourrait rester président, imitant en cela Jean-Michel Aulas, qui ne possède plus l’OL mais reste le dirigeant au quotidien du club rhodanien. Mais l'idée de voir la star du basket français prendre les commandes de l'Olympique Lyonnais est désormais à conjuguer au passé. A priori.