OM ‍: Milik blessé, un faux coup dur pour Sampaoli

OM : Milik blessé, un faux coup dur pour Sampaoli

Touché avec la Pologne, Arkadiusz Milik souffre d’une blessure à la cuisse qui devrait l’éloigner des terrains pendant deux semaines. Un coup dur pour l’Olympique de Marseille et son entraîneur Jorge Sampaoli ? Pas forcément si l’on se rappelle les choix de l’Argentin ces dernières semaines.

Pendant que les Français William Saliba et Mattéo Guendouzi profitaient des acclamations du Vélodrome face à la Côte d'Ivoire (2-1) vendredi, leur coéquipier Arkadiusz Milik apprenait une mauvaise nouvelle. L’attaquant de l’Olympique de Marseille, actuellement en sélection avec la Pologne, a dû sortir à la 27e minute du match amical contre l’Ecosse (1-1) jeudi. Pas de quoi inquiéter son sélectionneur Czeslaw Michniewicz qui espérait retrouver son buteur pour la finale des barrages du Mondial 2022 face à la Suède mardi.

Mais les examens passés vendredi ont révélé une lésion aux ischio-jambiers. Résultat, Arkadiusz Milik devrait manquer les deux prochaines semaines de compétition. Le Marseillais devra déclarer forfait pour le déplacement à Saint-Etienne samedi prochain en Ligue 1, puis quatre jours plus tard lors du quart de finale aller de Ligue Europa Conférence contre le PAOK Salonique. Un coup dur pour l’Olympique de Marseille et Jorge Sampaoli ? Ce n’est pas si sûr. Il est vrai que l’international polonais débute régulièrement les matchs, surtout grâce à son efficacité.

Sampaoli débarrassé du problème Milik

L’ancien joueur du Napoli a notamment marqué lors de trois des quatre dernières rencontres toutes compétitions confondues. Il n’empêche que l’entraîneur argentin semblait préférer Dimitri Payet en faux numéro 9, là où son milieu offensif s’exprime le mieux selon lui, facilitant ainsi la circulation de balle des Marseillais. Du coup, Arkadiusz Milik s’était plaint de son temps de jeu et avait provoqué des tensions en interne. Certes, son absence privera Jorge Sampaoli d’une solution. Mais le technicien n’aura pas à craindre d’éventuelles critiques en privilégiant sa formule favorite.