Montpellier est fatigué de jouer avec la peur

Montpellier est fatigué de jouer avec la peur

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Montpellier s’est installé dans le ventre mou de la Ligue 1 après sa victoire contre Ajaccio, mais Rolland Courbis, qui a clairement relancé le club de Loulou Nicollin en prenant la succession de Jean Fernandez, commence à ne plus cacher quelques petites ambitions. Pourtant l’entraîneur du MHSC admet sans peine que la situation vécue ces derniers mois est réellement délicate à vivre pour tout le monde, la pression ayant du mal à retomber.

« Être favori à tout prix devant la lanterne rouge est un peu logique. On ne va pas s'arrêter sur cette victoire pénible, on va surtout s'arrêter sur la quinzaine de points que nous venons de prendre en sept journées. C'est une agréable surprise d'avoir 32 points à douze journées de la fin. Avec un calendrier pénible, dont sept déplacements, on peut envisager que l'on arrivera à mettre trois équipes derrière nous d'ici la fin du championnat. Au soir du match face à Bordeaux, et après les deux matches à Lyon et Lille, on pourra viser autre chose que le maintien selon ce qui se passe dans ces trois matches-là. On a un parcours lors des matches retour qui est celui d'un second ou d'un troisième. Est-ce que l'on sera capable de maintenir ce rythme? Je n'en sais rien. On va préparer le match face à Lyon pour lui poser de gros problèmes. Nous avons sur les épaules depuis deux mois la peur de perdre. Cela finit par peser, par fatiguer nerveusement et psychologiquement. Jouer ces matches-là, ce n’est ni facile à jouer, ni facile à préparer. On a su gagner ce match. Sur le nombre d'occasions, la victoire est méritée même si elle est laborieuse », a reconnu Rolland Courbis, dont la formation est revenue à une place plus représentative de ses moyens sportifs.