L’UEFA complote contre le PSG balance BRP

L’UEFA complote contre le PSG balance BRP

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Parti extrêmement fort, le mercato du PSG s’est en fait totalement arrêté lors du seul recrutement de David Luiz. Si Serge Aurier a ensuite été prêté au club parisien, les champions de France n’ont pas pu se lâcher comme ils auraient voulu sur le marché des transferts, ne parvenant pas à se renforcer offensivement. La faute au fair-play financier et aux sanctions de l’UEFA qui ont totalement bloqué les investissements habituels des dirigeants qataris. Un règlement qui dérange fortement Bruno Roger-Petit, l’ancien présentateur de France Télévisions s’emportant sur son blog contre cet acharnement qui n’est pas sans raison. 

« Si ce n’est pas un complot, ça y ressemble. Empêché de recruter librement par l’UEFA de Michel Platini pour cause de fair-play financier, le PSG a été réduit de fait au rôle de spectateur du mercato estival. Empêtré dans des contraintes sans nom, le club parisien devra se contenter du transfert de David Luiz et puis c’est tout. Et pendant ce temps, la concurrence européenne s’en est donnée à cœur joie. L’UEFA demeure passive et bienveillante. C’est que le FPF repose sur l’observation du compte d’exploitation et non de l’endettement… Ainsi le Real Madrid et le Barça, avec des dettes de 530 et 300 millions d’euros peuvent faire joujou comme ils l’entendent, parce que leur bilan est équilibré depuis ces dernières années. Il est patent que la Ligue des Champions, qui devient une Ligue fermée de fait, à mesure que passent les années, parait devenir l’exclusivité de six ou sept clubs réellement susceptibles de la remporter. Il est vrai que, si l’on y regarde bien, le PSG et Manchester City, ciblés par le FPF de l’UEFA bousculent soixante ans de suprématie européenne établie. A n’en pas douter, le PSG (comme Man City) paiera cette saison le prix de cette injustice. Si personne ne parait en mesure de le priver d’un nouveau titre de Champion national (et encore…), il est évident qu’il lui sera difficile, avec un effectif réduit au minimum, de passer le stade des quarts de finale de la Ligue des Champions. Un an de perdu dans la marche forcée vers les sommets européens. Un an de trop ? », a expliqué Bruno Roger-Petit, pas loin de penser que l’acharnement de l’instance européenne pourrait bien dégoûter les investisseurs du PSG à l’avenir.