Grâce au succès obtenu contre Dinan-Léhon (3-1) samedi, les Girondins de Bordeaux ont pris la tête de leur groupe en National 2. Le club aquitain peut plus que jamais envisager la montée en National 1. Du moins si le propriétaire Gérard Lopez trouve le moyen de financer la saison prochaine.
La bonne série continue pour Bordeaux. Samedi en début de soirée, les Girondins ont enregistré une cinquième victoire consécutive en battant Dinan-Léhon au Matmut Atlantique. Un succès important puisqu’il permet au club aquitain de prendre la tête de son groupe en National 2 au détriment de Saint-Malo, en grande difficulté ces dernières semaines. Autant dire que les supporters bordelais commencent à s’enflammer.
Bordeaux va encore trembler
Après tant d’années de galère, beaucoup y voient le début d’une belle histoire. Ce n’est pourtant pas le moment de s’emballer, prévient l’entraîneur des Marine et Blanc Bruno Irles. « On n’a plus que cinq matchs à domicile en ce qui nous concerne, sept à l’extérieur… Oui, la route est longue », a tempéré le technicien, imité par le journaliste Clément Carpentier. De son côté, notre confrère de France Bleu Gironde a rappelé la situation financière de Bordeaux.
⚽️ Les @girondins sont en tête de leur poule de N2. Très bien.
— Clement Carpentier (@clementcarpet) February 9, 2025
Juste ne pas oublier que le plus gros match de la saison se jouera le jour de la fin du RJ. Quel sera le montant du chèque à signer ? Et qui le signera ? En juillet dernier, personne ne l’a fait. #FCGB #Girondins pic.twitter.com/NdyWSkwu3M
« Les Girondins sont en tête de leur poule de N2. Très bien, a écrit l’observateur bordelais sur X. Juste ne pas oublier que le plus gros match de la saison se jouera le jour de la fin du redressement judiciaire (le 30 juillet). Quel sera le montant du chèque à signer ? Et qui le signera ? En juillet dernier, personne ne l’a fait. » Pour continuer à exister, Bordeaux devra présenter un dossier solide au tribunal du commerce. Cela passera par des garanties du propriétaire Gérard Lopez concernant le financement de la saison prochaine avec ses propres fonds, ou avec ceux d’un nouvel investisseur. Un montant compris entre 10 et 12 millions d’euros serait nécessaire à la survie du club.