Lorsque Patrick Gabriel a pris les commandes de l'AS Nancy en janvier dernier, beaucoup pensaient que le modeste entraîneur se jetait dans la gueule du loup. À l'époque, le club lorrain était dernier, à huit points du premier non relégable. Trois mois plus tard, l'ASNL est dix-septième grâce à un enchainement de cinq victoires lors des sept derniers matches de Ligue 1, et rêve d'un maintien qu'on annonçait impossible. Interrogé par RMC, le coach nancéien a avoué qu'il pourrait rester la saison prochaine.
« L’idée est dans l’air. J’étais là pour un match, trois matches puis quatre matches et je vais finir la saison. J’étais et je suis toujours au service du club. Il faut que je sois en phase si on venait à échouer, ce qui reste encore une forte probabilité. Une descente en Ligue 2 serait difficile à digérer étant donné ce qu’on est en train de montrer. Donc il ne faut pas se tromper. Peut-être que la solution viendra de l’extérieur. On fera le bilan à la 38e journée. Je découvre ce niveau. J’ai fait une petite carrière de joueur professionnel et entraîneur au plus haut niveau, c’est forcément magique mais c’est aussi une grosse pression. C’est une grosse responsabilité. Ce que je ne veux surtout pas, c’est décevoir les gens. Là, je suis engagé dans une opération difficile et l’attente serait forcément plus importante la saison prochaine », a tempéré Patrick Gabriel, qui n'a entraîné que Chantilly en DH, puis les équipes réserves de l'ASNL, avant d'être propulsé à la tête de l'équipe première.
