Qui voudrait d’Anelka comme entraineur ‍?

Nicolas Anelka a profité de la trêve internationale, période pendant laquelle il ne craint aucune d’être sollicité en raison de sa suspension en équipe de France, pour se confier longuement au site Internet de son club. Après avoir rappelé que les Bleus ne lui manquaient pas le moins du monde (voir article), l’attaquant de Chelsea est revenu sur le turn-over instauré par Carlo Ancelotti depuis l’arrivée de Fernando Torres, qui oblige bien souvent Didier Drogba, Salomon Kalou ou lui-même à regarder les matchs depuis le banc. L’ancien buteur d’Arsenal prend cette situation avec philosophie, même s’il reconnait qu’il n’aimerait pas être dans les baskets de celui qui doit faire ces choix tous les week-ends.

« Quand on a vingt ans, on ne comprend pas cette rotation, mais à 32, je ne dirai pas qu'on n'a plus rien à prouver, mais on a assez d'expérience pour comprendre. Parfois, se reposer, et même regarder ses camarades depuis le banc, ce n'est pas si mal. Quand on est manager, c'est encore plus difficile que de jouer parce qu'on doit contenter tout le monde et faire des choix. Je sais que je ne serai jamais entraîneur, je ne veux pas faire ça, jamais », a promis l’attaquant français, à qui on peut tout de même retourner la question en se demandant si beaucoup de joueurs souhaiteraient avoir comme entraineur un joueur qui a effectué autant d’écarts pendant sa carrière, et ne semble pas avoir de véritable don pour la diplomatie collective.