Il faudra compter sur la Russie

Il faudra compter sur la Russie

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Un jeu léché, des occasions à la pelle et une victoire 4-1 face aux Tchèques, les Russes ont montré qu’ils ne venaient pas faire de la figuration à l’Euro. Leur prodige Alan Dzagoev a déjà frappé deux fois.


Annoncé comme le favori du Groupe A, la Russie a parfaitement défendu son rang ce vendredi à Wroclaw face à la République Tchèque. Les coéquipiers de Jaroslav Plasil étaient pourtant partis les plus fort en essayant d’emballer le match, mais le collectif russe très expérimenté montrait qu’il ne lui fallait pas grand-chose pour marquer. Sur une action précise, Kerzhakov trouvait le poteau de Cech d’une tête croisée mais Dzagoev, à l’origine de l’action, catapultait le ballon au fond d’une frappe en force (1-0, 15e). Le scenario se répétait inlassablement avec des Tchèques volontaires, mais des Russes extrêmement dangereux à chaque fois qu’ils passaient le milieu de terrain balle au pied. Après un face à face manqué par ce même Dzagoev (19e), Arshavin illuminait le jeu d’une passe en profondeur précise, qui permettait à Shirokov de marquer d’une subtile pichenette en rupture sur Cech (2-0, 24e).


Les Tchèques ne baissaient pas les bras, et en étaient récompensés avec une passe décisive version caviar de Plasil pour Pilar, qui dribblait le gardien et marquait dans le but vide à la finition (2-1, 52e). Cette réduction du score donnait une saveur particulière à une fin de match extrêmement vivante où chaque équipe donnait tout pour faire la différence, même si les Russes vendangeaient clairement, à l’image d’un Kerzhakov qui manquait à plusieurs reprises le cadre malgré des situations idéales. Son remplaçant, Pavlyuchenko, était autrement plus précis. Il offrait une passe décisive à Dzagoev, dont la frappe en force transperçait Cech (3-1, 79e), avant de marquer en solo dans la surface un but tout en puissance (4-1, 82e). Les Russes avaient logiquement fait parler leur supériorité, avec un jeu collectif exemplaire et tourné vers l’avant qui pourrait faire mal. En tout cas, entre le match d’ouverture à rebondissements et cette démonstration de la Russie, l’Euro est bel et bien parti ce vendredi.