Nancy craignait surtout « ‍un coup de dé ‍» pour l’OM

Nancy craignait surtout « un coup de dé » pour l’OM

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Auteur d’un match quasi parfait au Vélodrome, Nancy craignait surtout d’avoir laissé passer sa chance au fur et à mesure que les occasions manquées se succédaient. Mais finalement, avec l’ouverture trouvé et la supériorité numérique, les Lorrains ont plutôt bien maitrisé les débats, même si les qualités individuelles des Marseillais ont donné quelques sueurs froides à Patrick Gabriel, qui redoutait un but venant de nulle part.  

« Le problème avec Marseille, c'est qu'ils sont très efficaces sur coups de pied arrêtés, ils peuvent être efficaces sur un coup de dés. On ne sait jamais. Les cinq dernières minutes ont été très longues. On savait qu'ils étaient en recherche d'un nouveau système, on avait travaillé sur plusieurs choses pour les contrer, ça a bien marché. Ça va un peu mieux, oui, on a gagné deux matches d'affilée, ce qui ne nous était pas arrivé depuis très longtemps. Il faudra durer. Il nous fallait une série de trois victoires, ce qui n'est pas encore acquis. Si éventuellement on arrive à gagner, il faudra continuer avec une pression plus importante, avec une obligation de résultats. On a un peu refusé le jeu, on s'est un peu recroquevillé après le but, on a perdu un peu notre maîtrise. Ça peut se jouer sur un coup de dés à la fin, on est passé, c'est bien. Dans ces matches là, quand on a autant d'occasions, c'est forcément un piège. Trop d'occasions gâchées, à l'arrivée ça se retourne », a livré l’entraineur nancéen, qui fait de petits miracles avec un effectif complètement libéré malgré le départ de cinq joueurs majeurs (Zenke, André Luiz, Mollo, Haidara et Helder) pendant l’hiver.