La France confirme et fait la course en tête

La France confirme et fait la course en tête

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Les Bleus ont eu besoin de 45 minutes mardi soir pour trouver leurs marques et finalement venir à bout (3-1), d’une équipe de Biélorussie qui était jusque-là la bête noire de la France. Avec deux victoires en deux matches, les Tricolores entament de la meilleure des manières la course au Mondial 2014.

La première période n’allait pourtant pas réellement permettre à l’équipe de France de rassurer ceux qui doutent encore d’un éventuel renouveau, car malgré une domination nette des Bleus, et quelques occasions, ce sont des sifflets qui raccompagnaient les 22 acteurs vers les vestiaires à la pause.

Heureusement, la seconde mi-temps se montrait plus animée. Il fallait d’abord un Lloris de gala pour éviter aux Tricolores une grosse déconvenue, Dragun se retrouvant seul face au gardien de but de Tottenham, lequel gagnait superbement son duel (47e). La riposte des Bleus n’allait pas attendre puisque sur un centre en retrait de Ribéry, Capoue ouvrait le score d’une reprise du plat du pied, le joueur du TFC marquant là son premier but sous le maillot tricolore à l’occasion de sa deuxième sélection (1-0, 50e). Et c’était la soirée des premières, puisque sur un centre, ou plutôt un tir sous la transversale, Jallet marquait lui aussi son premier but avec la France (2-0, 68e). 

On pensait que la messe était dite, mais c’était bien mal connaître la Biélorussie. Sur un contre, Yanga-Mbiwa touchait Poutilo dans la surface, ce dernier bénéficiant d’un penalty logique, la faute étant indéniable. Lloris réussissait à repousser le tir de Kornilenko, mais Poutilo était le plus rapide à réagir et réduisait le score (2-1, 72e). La peur gagnait d’un seul coup le camp français, mais Ribéry allait soulager tout le monde en transformant en but un excellent service de Benzema (3-1, 80e).

La France pouvait gérer sereinement la fin de match avec le sentiment du devoir accompli, avant le prochain match de ces qualifications prévu le 16 octobre face au monstre de notre groupe, l’Espagne, à Madrid.